Les hommes de Laurent Blanc ont néanmoins connu un petit moment de flottement après la pause. La faute à deux lacunes récurrentes…
Le PSG veut gérer mais ne sait pas le faire
Samedi, face au LOSC (6-1), les coéquipiers de Thiago Silva avaient continué à pousser malgré leur avantage au score. Une exception cette saison. Trop souvent, le PSG se contente d’un but d’avance et commence à faire tourner. Le problème, c’est que ce mode de gestion ne lui va pas. Moins dangereuse, positionnée plus bas, la formation Rouge et Bleu a remis son adversaire dans le match. Et c’est en jouant vers l’avant qu’elle est cette fois parvenue à conserver son avantage de deux buts dans les dix dernières minutes.
Les clean sheets, le PSG ne connaà®t pas
À l’image du carton réussi il y a trois jours face aux joueurs lillois, il est très rare que le gardien parisien – ce soir, c’était Nicolas Douchez, en l’absence de Salvatore Sirigu – n’encaisse pas au moins un but. Ce fut à nouveau le cas ce soir et pendant une demi-heure, la menace d’une égalisation a pesé sur le PSG. Un chiffre illustre cette lacune : sur l’ensemble de la saison, l’arrière-garde parisienne n’est parvenue à garder ses cages inviolées qu’à onze reprises en 34 journées, et seulement trois fois lors de la phase retour.
Heureusement, il y a Pastore…
Pas une, ni deux, mais trois. Ce sont bien trois caviars que le génial meneur argentin Javier Pastore a distillées ce soir. Et si certaines passes décisives pràªtent à discussion, ce ne sera pas le cas des siennes, qui ont permis chaque fois au buteur de se trouver en position idéale. Dans la lignée d’un printemps magnifique, El Flaco est devenu, en l’absence de Zlatan Ibrahimovic, le véritable homme fort de son équipe. Et c’est lui qui, en cette fin de saison au finish, tient le PSG à bout de bras. Une vraie métamorphose.