PSG : que risque vraiment le club dans l'affaire Simeone ?

Hier matin, le quotidien AS a fait savoir que l'Atlético Madrid allait trainer le Paris Saint-Germain devant la FIFA pour avoir approché leur entraà®neur Diego Simeone sans l'accord du club ibérique. Si l'information reste à confirmer, on peut d'ores et déjà disserter d'une éventuelle procédure contre le club et de ses (hypothétiques) conséquences.

Le transfert d'un entraà®neur comme celui d'un joueur se réfère au « règlement du statut et du transfert des joueurs » de la FIFA et plus particulièrement à l'article 18 alinéa 3 :« Un club désirant signer un contrat avec un joueur professionnel est tenu d'en informer le club actuel du joueur par écrit avant d'entamer toute négociation avec le joueur. Un joueur professionnel n'est libre de conclure un contrat avec un autre club que si son contrat avec son club actuel a expiré ou expirera dans les six mois. Toute infraction à cette disposition est soumise aux sanctions appropriées. »

La Commission de discipline de la FIFA tranchera

Par ailleurs, l'article 18bis précise que « la Commission de Discipline de la FIFA peut imposer des sanctions aux clubs ne respectant pas les obligations stipulées dans le présent article. » Cette commission, présidée par le suisse Claudio Sulser a le pouvoir de prendre les sanctions suivantes contre les clubs :

a) interdiction de transfertb) obligation de jouer à huis-closc) obligation de jouer en terrain neutred) interdiction de jouer dans un stade déterminée) annulation de résultats de matchesf) exclusiong) forfaith) déduction de pointsi) relégation forcée dans une catégorie inférieure

Bien évidemment, il est peu probable que les sanctions les plus dures soient prises à l'encontre du PSG pour une simple prise de contact. Diego Simeone étant toujours son contrat avec l'Atlético Madrid sans que cela créé de conflit entre l'Atlético Madrid et son club, il parait aussi peu probable que Paris soit sanctionné d'une interdiction de transferts pour une ou deux périodes de mutation. Dans le pire des cas, Nasser Al-Khelaà¯fi s'expose à un sérieux rappel à l'ordre”¦