Espagne
PSG – Real Madrid (1-2) : les 5 limites criantes qui ont conduit à l’élimination
Incapable de mettre de la folie dans son match de Ligue des Champions, le PSG a quitté la compétition par la petite porte dès les huitièmes de finale de la compétition face au Real Madrid (1-2).
Décryptage d’un fiasco.
Une équipe indigne de la folie de son public
Màªme si les nombreux fumigènes allumés risquent de coûter cher au club, le PSG a bénéficié d’une ferveur assez incroyable au Parc des Princes. Pourtant, jamais l’équipe parisienne n’a jamais haussé son niveau de jeu à la hauteur du soutien populaire. Pire, le meilleur joueur parisien fut Alphonse Areola, auteur de trois parades importantes mais qui ne peut rien sur le but de Cristiano Ronaldo et sur la frappe contrée de Casemiro. Une prestation indigne d’un club jouant sa saison.
Sans Neymar, c’est le néant offensif
En l’absence de Neymar, le PSG misait beaucoup sur son trio Di Maria – Cavani – Mbappé. Une grosse déception. Si l’Argentin brille face à l’OM ou les petites équipes de Ligue 1, il est beaucoup moins performant face à un gros adversaire. Provocations désordonnées, maladresses techniques, mauvais choix… Di Maria n’a rien apporté. Edinson Cavani n’a pas vu le ballon du match… Jusqu’à son but chanceux. Quant à Kylian Mbappé, il est, comme à l’aller, passé à côté de son match.
Paris a subi la loi du milieu
Face à un Real pourtant privé au coup d’envoi de deux de ses meilleurs milieux (Kroos et Modric), Paris n’a pas été en mesure de mettre l’impact nécessaire dans l’entrejeu. Préféré à Lassana Diarra, Thiago Motta est loin de son meilleur niveau, souffrant autant du poids des années que de sa saison tronquée par les blessures. Adrien Rabiot n’a pas rayonné. Seul Marco Verratti a « légèrement » surnagé, jusqu’à son exclusion sévère pour avoir crié sur l’arbitre (66e). Le trio a quand màªme souffert la comparaison avec l’axe Kovacic – Casemiro, solide et puissant, bien épaulés par l’activité des couloirs Asensio et Vazquez.
Berchiche – Alves, paris tragiques !
Ce PSG n’a clairement pas d’ailes. Ce mardi soir, Yuri Berchiche a montré ses limites sportives. Lui l’ancien de la Real Sociedad qui n’a clairement pas l’envergure d’un titulaire d’un grand club de Ligue des Champions et qui a souffert face à Cristiano Ronaldo. Plutôt bon au match aller, Dani Alves est revenu à ses standards parisiens, perdant la balle de manière assez incompréhensible sur le but du Real (51e). L’exemplaire Thomas Meunier peut sérieusement l’avoir mauvaise de jouer les doublures d’un pré-retraité.
Unai Emery passif face aux évènements
Mis à part en prenant la décision radicale d’envoyer Layvin Kurzawa en tribune pour faire jouer un Yuri Berchiche, on n’a pas vu Unai Emery prendre la mesure de l’évènement et influer sur le scénario d’un match contrôlé par le Real. Sans solution, sans idée, sans inspiration, l’Espagnol a sans doute dirigé son dernier match avec le PSG en C1. Le costume de commandant était visiblement trop grand pour lui…
Arnaud Carond