Ligue 1
RC Lens : Les 3 enseignements du match perdu face à Marseille (0-4)
C’était soir de fête au Stade de France.
Avec un match de gala entre le Racing Club de Lens, qui joue pour sa survie, et l’Olympique de Marseille, (encore) capable de titiller l’OL et le PSG pour le titre. De l’envie, mais beaucoup de déchet, au cours de 90 minutes notamment marquées par la solidarité et la combativité des joueurs de Kombouaré. A l’arrivée, un (large) succès olympien qui condamne un peu plus les Lensois et les envoie inexorablement en seconde division.
Un état d’esprit encore et toujours ahurissant. Antoine Kombouaré avait été clair : l’OM pouvait àªtre supérieur, techniquement. Les joueurs phocéens, supérieurs à ceux du Racing. Mais dans l’envie, Kombouaré attendait ses troupes. Et il n’a pas été déà§u. Les Lenois ont le don de tout donner, de ne pas calculer et, surtout, de tenter chaque coup à fond. En première période, et au vu des occasions nettes (3 pour le Racing), on se demandait quelle était la formation qui se situait en bas de tableau. Ce qui fut moins le cas une fois l’ouverture du score signée Batshuayi au retour des vestiaires qui, dixit Le Moigne, ‘a fait très mal aux tàªtes‘.
Touzghar en meneur, ce n’est pas à§a. On veut bien croire à tout. Et surtout écrire que Touzghar a contribué à la bonne première période des Sang et Or avec une occasion assez nette à la 38e minute (ballon détourné par Mandanda). Mais Yoann Touzghar en meneur de jeu, c’est tout sauf une bonne idée. Et màªme si ce n’est pas l’éblouissant Dimitri Payet en face…Touzghar ne pèse pas sur le jeu des siens, ne conserve pas le ballon au milieu de terrain et ne délivre aucune passe décisive. Témoin, les occasions dangereuses des Sang et Or que l’on doit à des exploits individuels et notamment à Pablo Chavarria. Sorti à la 59e minute du jeu, pour cause de blessure, Touzghar n’a guère passé une bonne soirée.
Petits ratés, grosses conséquences. On pourrait parler du manque criant de spontanéité en tout début de match de Chavarria (4e) qui ne profite pas de sa présence (idéale) dans la surface de réparation et rate sa passe en retrait. On pourrait évoquer cette tàªte non cadrée de Touzghar (27e) idéalement servi par Chavarria et qui place son coup de boule un bon mètre au-dessus du but de Mandanda. On pourra nécessairement revenir sur ce dégagement raté de Rudy Riou, 30 secondes après le début de la seconde période qui provoque l’ouverture du score des Marseillais. Ou encore du mur lensois sur le coup-franc de Payet qui conduit au second but de Romao. Ce dernier se joue des défenseurs lensois au moment de la frappe. A l’arrivée, de petits détails, mais un score lourd pour l’OM.