RC Lens Mercato : Oughourlian balance sur les départs de Samba et Frankowski

Face à plusieurs lecteurs de La Voix du Nord, Joseph Oughourlian a lâché ses vérités sur les départs de Brice Samba et Przemyslaw Frankowski cet hiver.

Le mercato hivernal 2025 risque de rester bien longtemps dans les têtes des supporters du RC Lens. En quelques semaines, le club artésien a perdu Samba, Danso, Khusanov, Frankowski, ou encore Pereira da Costa. De nombreux départs qui ont permis de renflouer des caisses bien entamées. Évidemment, cela a grandement impacté l’ambition sportive du Racing, actuellement 9e, à 5 points du top 6 européen.

Dans un entretien privilégié avec quelques lecteurs de La Voix du Nord, le président Joseph Oughourlian a répondu à plusieurs questions, dont celles concernant ces nombreux départs. Au sujet du dossier Samba, le président lensois a été cash.

« Il est allé voir tous les joueurs en pleurant »

« Samba, c’est lui qui a clairement voulu partir, et il l’a fait, selon moi, de la pire des manières. Quand il n’a pas joué le match de Coupe de France (contre le PSG, le 22 décembre 2024), on a tous été un peu choqués, mais on sentait que quelque chose se préparait. Je suis sorti de ce match très amer : aller aux tirs au but avec Brice, ça aurait été une autre histoire. Et puis il y a eu un gros raté en termes de communication. Les supporters étaient furieux. Ça a duré cinq ou six jours. On a fini par le vendre pour 15 millions (au Stade Rennais) », a expliqué le dirigeant lensois, qui a également évoqué le départ de Frankowski.

« Frankowski, le marché se termine le 2 février, il débarque après et il dit j’ai reçu une offre de Galatasaray, la Turquie c’était encore ouvert. Il est allé voir tous les joueurs en pleurant en disant « c’est l’opportunité de ma vie ». Il m’a appelé je ne sais pas combien de fois. J’ai dit, bon, histoire de dire que je suis de bonne foi à Francky, j’ai dit « oui, à 10 millions, tu sors ». En me disant ils ne vont jamais payer 10 millions pour Frankowski. Déjà 5 millions ça semblait assez peu probable. « Si vraiment ils te veulent, ils paieront 10 millions ». Ça a été 3 jours interminables », a-t-il confié.

Au final, le deal s’est conclu sous forme de prêt (payé 1 M€), avec une option d’achat obligatoire de 7 millions d’euros à laquelle vient s’ajouter 2 millions d’euros de bonus facilement atteignables.