ASSE : Cinq choses à savoir sur ... Brison

Septième volet de notre saga, nous nous plongeons dans les petits secrets du discret Jonathan Brison.

1.       Pourquoi il adore le Stade de Reims

Né à Soissons dans l’Aisne et formé à l’AS Nancy-Lorraine, Jonathan Brison n’a – à priori – aucun lien avec le Stade de Reims. Pourtant, il s’agit de l’une des rencontres les plus importantes de sa saison. En effet, le latéral gauche de 29 ans a grandi dans la cité champenoise où son frère vit toujours aujourd’hui. Retrouver le club de son enfance en Ligue 1 est un grand moment. Suspendu suite à son carton rouge contre Sochaux, « la Brise » a manqué ses retrouvailles avec Reims le 29 septembre dernier à Geoffroy-Guichard (0-0). « J’espère surtout pouvoir participer au match retour, chez moi, à Delaune», nous glissait l’intéressé à l’issue du match nul des Verts face au promu champenois.

2.       Pourquoi il aurait pu finir bibliothécaire

Si la plupart des footballeurs citent « L’Alchimiste » de Paulo Coelho comme livre de chevet (à défaut de connaître un autre titre ?), Brison ne risque pas de faire comme les autres. C’est que l’ancien Nancéien dispose d’une véritable culture littéraire ! Fils d’institutrice, Jonathan a baigné très tôt dans le monde des livres. « Cette passion me vient de mes parents, qui lisent énormément, tout comme mon oncle et ma tante, avec lesquels nous partions souvent en vacances. Du coup, j’ai toujours été entouré de livres », glissait récemment l’intéressé dans les colonnes de Maillot Vert. Le « rat de bibliothèque » du vestiaire ligérien, c’est lui !

3.       Pourquoi il est plutôt habile avec ses mains

Une autre de ses reconversions aurait pu être professeur d’EPS ! Car oui, Jonathan est plutôt bon en sport. Dans tous les sports. Grand amateur de tennis, « la Brise » est aussi à l’aise avec une raquette. « Je n’ai jamais été licencié dans un club mais j’y joue durant mes vacances. Et on m’a dit que je me débrouillais pas mal. Comme au basket où j’ai beaucoup joué sur les terrains de street étant jeune. Il me manquait juste un peu de taille pour faire un bon joueur », nous explique l’intéressé. En août 2011, le latéral de l’ASSE a même participé au jubilé de Cyril Julian, ex-pivot de l’équipe de France et de l’équipe de Pro A du SLUC Nancy : « J’ai même fini meilleur marqueur à la fin du premier quart temps dans la rencontre avec les amis de Cyril qui n’étaient pas basketteurs professionnels. »

4.       Pourquoi il peut en vouloir à Jean Fernandez

Homme d’un seul club jusqu’à ses 28 ans, Jonathan Brison aurait pu faire sa carrière entière à l’AS Nancy-Lorraine. Lancé par Moussa Bezaz  en septembre 2002 alors que le club lorrain végétait en Ligue 2, le natif de Soissons s’est installé progressivement dans l’équipe première sous la coupe de Pablo Correa. Mais, après plus de 240 matchs professionnels (Ligue 1, Ligue 2), le n°20 a été progressivement écarté du onze-type par Jean Fernandez, à son arrivée à l’ASNL à l’été 2011. A six mois de la fin de son contrat, Brison a finalement été repêché par Christophe Galtier et Saint-Etienne pour doubler le poste de Faouzi Ghoulam. Mais, avant cela, sa situation était devenue très compliquée.

5.       Pourquoi le vestiaire n’adhère pas à ses goûts vestimentaires

Depuis le départ de Jérémie Janot, champion incontesté du mauvais goût vestimentaire, Jonathan Brison arrive largement en tête de notre sondage sur le joueur le moins bien habillé du vestiaire ligérien. « La Brise, il n’a pas de dégaine ! », rigole Fabien Lemoine. Il faut dire que dans un groupe où la coquetterie est de mise (Aubameyang et Guilavogui notamment), Brison et son « bas de survêtement – pull à capuche » parait un peu plus négligé que certains.

Alexandre CORBOZ

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Rédacteur
La rédaction