Initialement programmé hier soir, la rencontre opposant le SC Amiens au Stade de Reims a été repoussée – probablement au 15 janvier 2020 – du fait de l’épais brouillard qui s’était abattu sur le stade de la Licorne.
Dans les colonnes de l’Union, Florent Batta, l’arbitre du match, a justifié sa décision prise dix minutes avant le coup d’envoi : « Dès notre arrivée au stade, nous nous sommes rendus dans les tribunes pour inspecter la visibilité pour les spectateurs. Ensuite, nous avons examiné le terrain jusqu’au moment de l’échauffement. A une demi-heure du coup d’envoi, nous avons constaté que la visibilité n’était pas suffisante, d’un poteau de corner à l’autre, mes assistants ne pouvaient pas se voir, tout comme les deux gardiens de buts d’une surface de réparation à l’autre. La rencontre ne pouvait pas se dérouler dans les meilleures conditions ».
Embàªtés par le report, les Rémois acceptent la décision
S’il déplore le fait que son organisation de la semaine soit mise à mal par ce report, David Guion comprend cette décision : « Peut-àªtre aurions-nous pu débuter car la visibilité semblait correcte sur le terrain. Mais était-ce vraiment réaliste si le brouillard s’épaississait davantage. Que serait devenu le rendu visuel au niveau de la télévision et des spectateurs en tribune ? On est là pour s’adapter. On rentre vite chez nous à Reims et on fera une bonne séance demain ».
Le discours est d’ailleurs similaire chez le président Jean-Pierre Caillot, qui déplore la réorganisation à venir du calendrier mais comprend le choix de l’arbitre : « Une bonne décision ? Je n’en sais rien, c’est leur décision. On a pensé un moment donné que c’était peut-àªtre jouable, mais c’est l’arbitre qui décide et on ne peut que respecter son avis. Une heure avant le match, à§a ne semblait déjà pas jouable mais bon, sincèrement, il y a des choses plus graves qu’un match reporté… »
Arnaud Carond