Jean-Pierre Caillot, le président du Stade de Reims, fait partie des présidents pas franchement convaincus par l’utilisation de la VAR.
Depuis le début de saison, la Ligue 1 découvre un nouvel outil révolutionnaire avec l’arbitrage vidéo. Màªme si la VAR a réglé de nombreuses situations litigieuses, son utilisation laisse toujours place au débat.
Et dans les colonnes de l’Equipe, le président du Stade de Reims n’a pas caché qu’il restait pour le moment sceptique, ne digérant notamment pas le penalty concédé à Lille le 9 décembre dernier (1-1) : « Je n’imaginais pas que le VAR allait tout régler, mais la période de rodage est un peu compliquée. Au vu des gros investissements consentis pour cette technologie, je m’attendais à mieux. Le retour n’est jusqu’ici pas terrible, màªme s’il faut àªtre patient. Il ne se passe presque pas une journée depuis le début de saison sans que son utilisation ou non ne soit soumise à contestation… Par exemple, à Lille, quand je reà§ois une dizaine de SMS de collègues présidents m’affirmant qu’il n’y a pas penalty (pour un contact de Métanire sur Pépé) et qu’il est maintenu, je ne comprends pas ! »
Pour Caillot, la VAR se heurte surtout à un gros problème de cohérence entre les décisions qui ne sont pas livrées de la màªme manière pour des situations pourtant identiques. « Il faut absolument améliorer la cohérence des décisions sur l’ensemble des matches. Pour exactement la màªme situation que le penalty sifflé contre Métanire à Lille, celui d’abord accordé pour Strasbourg contre Caen a finalement été annulé (par M. Thual). Cela crée un vrai problème », a estimé le président rémois.
Julien Pédebos