Stade de Reims : Donis, Suk, Oudin… Guion fait le point sur son attaque patraque

S’il est heureux de disposer de la meilleur défense d’Europe, David Guion est beaucoup moins satisfait de son attaque au Stade de Reims. Dans ‘L’Union’, le technicien a dit les choses.

Sur le rendement offensif

« Je suis insatisfait de notre rendement offensif. J’entraà®ne pour gagner des matches, pour vivre des émotions. Pour cela, il faut marquer des buts. C’est la raison pour laquelle je vis très mal notre période actuelle. Il faut que je trouve des solutions. On a mis des outils en place, on a beaucoup travaillé la question, maintenant il faut des actes ».

La blessure de Tristan Dingomé une explication ?

« Nos jeunes attaquants n’ont pas pu bénéficier de sa qualité de passe et de sa maturité technique. Par rapport à l’an dernier, on se crée plus de situations favorables, mais paradoxalement nous marquons moins ».

Sur les difficultés d’Anastasios Donis

« L’idée était d’avoir un joueur de surface expérimenté. Le club a saisi une opportunité en fin de Mercato, tout en sachant que ses qualités premières sont la vitesse, la percussion (…) Donis est donc arrivé tard, ensuite il s’est blessé. Sa préparation a été tronquée. C’est dommage car Boulaye (Dia) aurait eu besoin, par moments, d’entrer en cours de match pour apporter sa fraà®cheur ».

Sur la déception Hyunjun Suk

« Notre jeu est basé sur la transition, la vitesse, avec des joueurs de pied rentrant que sont Rémi (Oudin) et Moussa (Doumbia). Suk, pur joueur de surface, a besoin de centres, c’est un pur élément pour attaques placées. Je l’utilise en fin de match quand nous avons besoin de présence devant. Il faudrait que son adaptation à notre jeu soit plus marquante ».

Sur les difficultés de Rémi Oudin

« On discute beaucoup. Mais, on l’a vu encore lors des derniers matches, il doit retrouver la spontanéité qui a fait sa force la saison passée. Il a placé la barre très haut et c’est toujours difficile de confirmer. J’ai souhaité le rapprocher du but en lui confiant des responsabilités. Rémi a une maturité à acquérir. Cinq mois après son transfert avorté, il se doit maintenant de performer ».

Arnaud Carond