Stade de Reims
Stade de Reims : les + et les – de la victoire contre Ajaccio (4-1)
Reims a conclu l’année en beauté ce samedi soir au battant Ajaccio (4-1) sur la pelouse d’Auguste-Delaune pour le compte de la 19e journée de Ligue 1.
Gaëtan Charbonnier y a été de son doublé (aux 59 et 62e minutes), avant qu’Eliran Atar (73e) puis Floyd Ayité (77e) n’alourdissent la marque. Ce festival ne doit cependant pas masquer une première mi-temps très pauvre de la part de l’équipe champenoise.
Points positifs :
– Les hommes d’Hubert Fournier ont sans doute réalisé leur meilleure période de la saison (la seconde, évidemment). Du jeu, des combinaisons, des buts… Il ne manquait rien à ce Noël avant l’heure.
– Va-t-on enfin reconnaà®tre les vertus offensives du Stade au sein d’un championnat souvent fermé à double tour ? C’est la deuxième fois cette saison que Krychowiak et sa bande inscrivent 4 buts dans un match (la première fois coà¯ncidait déjà avec la venue d’un club corse, Bastia). Quand l’efficacité est au rendez-vous, ce qui a rarement été le cas malheureusement, Reims est capable de cartons.
– Le grand réveil de Gaëtan Charbonnier a sonné ! Auteur de deux superbes buts, l’ancien Montpelliérain s’est remis le public d’Auguste-Delaune dans la poche. Eliran Atar, lui aussi en manque de confiance cette saison, s’est offert une jolie réalisation. Au passage, les quatre buts ont été inscrits par des attaquants. Cela paraà®t normal mais à Reims, cette saison, les milieux venaient souvent compenser l’inefficacité des avants.
– Kossi Agassa, Athony Weber et le milieu Krychowiak-Oniangué-Devaux ont également apporté beaucoup à leur équipe.
Points négatifs :
– Comment une équipe aussi brillante après la pause peut avoir été aussi médiocre durant le premier acte ? Entre les relances ratées et le manque d’impact au milieu, les 45 premières minutes de la formation d’Hubert Fournier ne ressemblaient pas à grand-chose.
– Dommage de ternir quelque peu l’éclat du score en encaissant un but sur lequel la défense se montre très attentiste.
– Cumulant les deux défauts énoncés ci-dessus (les relances imprécises et la passivité sur la réduction du score corse), Mickaël Tacalfred n’a pas fait le match de sa vie.
Bilan : Reims souffrirait-il de schizophrénie ? D’une mi-temps à l’autre, les coéquipiers d’Anthony Devaux se sont transfigurés pour offrir un véritable festival à leur public. Il leur reste à afficher davantage de constance et à réaliser pareilles prestations face à des équipes d’un niveau plus élevé.