Stade de Reims – RC Strasbourg (2-1) : les trois enseignements du seul match de la soirée en L1

Le Stade de Reims s’est imposé face au RC Strasbourg (2-1) au terme d’un match plaisant. Le seul qui a pu se jouer ce samedi soir en Ligue 1.

Un magnifique hommage aux victimes de l’attentat de Strasbourg

On le sait, cette rencontre entre Reims et Strasbourg avait lieu dans un contexte particulier, quelques jours après le terrible attentat qui a frappé la cité alsacienne. Si les joueurs de Thierry Laurey ont su faire abstraction durant le match pour défendre leurs couleurs, l’avant-match aura été particulièrement émouvant avec notamment une minute de silence des deux équipes màªlées devant le kop visiteurs où les supporters de Strasbourg avaient déployé une immense bâche noire. Un hommage magnifique aux victimes de cette tragédie.

Le coup de génie de Cafaro illumine la soirée

Le compte Twitter Stats Foot a rappelé, juste après le coup franc décisif de Mathieu Cafaro, que le dernier coup franc direct inscrit par le Stade de Reims en Ligue datait du mois d’avril 2015 avec un but de… Nicolas De Préville face à Lille. Autant dire que cela datait mais Cafaro a rompu le mauvais sort avec un coup de patte magistral. A longue distance, sur un coup franc plutôt destiné à un gaucher, Cafaro a expédié une frappe magnifique dans la lucarne de Sels. Un coup de génie qui méritait bien de sceller le score final et d’offrir la victoire aux Rémois.

Konan justifie les nombreuses convoitises

C’est un secret de Polichinelle, le latéral gauche du Stade de Reims Ghislain Konan attire les convoitises en Ligue 1 après des performances abouties. L’OM et le Stade Rennais ont notamment été cités parmi les clubs sur le coup ces derniers temps. Sa performance ce samedi soir ne devrait pas faire faiblir les intéràªts des clubs de Ligue 1 et d’ailleurs. Actif tout au long du match sur son côté gauche tant sur le plan défensif qu’offensif, Konan a en prime sauvé les siens en stoppant une frappe strasbourgeoise sur sa ligne dans les dernières minutes. Un match quasi-parfait.

Julien Pédebos