Betis Séville – Stade Rennais (1-3) : comment et pourquoi les Rennais ont crée l’exploit !
Après le 3-3 du match aller, au Roazhon Park, le Stade Rennais disputait ce soir son 16e de finale retour de Ligue Europa sur la pelouse du Betis Séville.
Résultat: une victoire 2-1 et une qualification en 8e de finale.
Un positionnement audacieux
On ne pourra guère accuser Julien Stéphan, l’entraà®neur du SRFC, de frilosité. Bien au contraire. Car c’est lui qui impose à ses troupes, en début de match, de jouer haut, poussant ainsi Hatem Ben Arfa, Adrien Hunou et M’baye Niang à effectuer un pressing soutenu sur le porteur du Betis. Résultat, un terrain quadrillé à merveille, une équipe espagnole privée de repères et un public qui n’a mis que 25 minutes à siffler les siens. Les Bretons, on le sait, se devaient de marquer lors de ce 16e de finale retour, ce qu’ils ont fait deux fois en moins de 30 minutes lors de la première période. Le système mis en place par Stéphan n’y est pas étranger.
L’international algérien, Ramy Bensebaini, a livré 45 premières minutes de très, très haute volée. Il se crée la première occasion du match (3e), ouvre le score d’un coup de boule déterminé sur un corner de Grenier (22e), est au départ de l’action qui conduit au second but de Hunou (30e) et s’offre màªme le luxe de devoir gérer, et plutôt bien, les innombrables débordements de Joaquin, élément du Betis le plus dangereux au cours des 45 premières minutes. Bensebaini a été partout. Et on doit aussi louer ses centres au cordeau, adressés notamment à Hunou dans la surface adverse. Un régal. Sorti à la 77e minute. Autres joueurs rennais à mettre en valeur : Hamari Traoré, pour son abattage, ainsi que le doublette Bourigeau-Grenier, qui n’a eu de cesse de colmater les brèches.
Le remake du Roazhon Park…sans le màªme dénouement
Une possession de balle quasi exclusive, un ballon qui revient comme un boomerang dans la moitié de terrain rennaise, on s’est cru, à partir de la 46e minute, revenu une semaine auparavant, au Roazhon Park, lorsque les Espagnols avaient pris le dessus sur le SRFC. Màªme impression, cette fois, avec, notamment, Giovani Lo Celso, qui avait ramené l’espoir côté Betis (40e), en maitre à jouer à qui il a été accordé (beaucoup) trop de liberté. Les pertes de balle des rennais ont été alors répétées, les duels, moins souvent gagnés. Exemple : l’Espagnol Sergio Canales qui fait 60 mètres seul avant de frapper sur Koubek (54e). Seule et unique différence, les Rennais sont su gérer les dernières minutes. En gardant le ballon, en prenant leur temps et en cédant pas à la panique. Et en contrant à merveille sur le troisième but signé M’Baye Niang dans les arràªts de jeu (94e).
Le débat ne prendra donc pas fin. En tout cas pas ce soir, car Hatem Ben Arfa n’a, une fois encore, pas apporté ce qu’on attendait de lui. Certes, l’ancien parisien a contribué au pressing en début de match. Certes, c’est lui qui décale Ismaà¯la Sarr sur le second but rennais. Le reste ? Rien. Une bonne conduite de balle, aucun doute, mais qui n’a débouché sur aucune situation favorable. Ben Arfa a été moyen, souvent mal placé, auteur de mauvais choix en seconde période. Dommage.
L.T.
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