Le scénario est peut-être moins cruel qu'en finale de la Coupe de France 2009 face à Guingamp (à l'époque, Rennes avait mené au score et jouait contre une équipe de Ligue 2), mais le résultat est le même : les hommes de Frédéric Antonetti se sont inclinés au Stade de France face à Saint-Étienne (1-0) en finale de la Coupe de la Ligue.
Forcément, les motifs de satisfaction sont rares.
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Points positifs :
- Rennes n'a pas à rougir de sa seconde période. Les joueurs ont tenté de réagir et ont dans l'ensemble eu l'emprise sur le jeu.
- N'encaisser qu'un but, après la quatre à Evian (4-2) ce week-end en championnat, c'est déjà moins ridicule... La défense s'est mieux comportée que ces derniers temps.
- Jean Makoun, John Boye et Sadio Diallo ont été les meilleurs joueurs de leur équipe. Ils n'ont rien à se reprocher.
Points négatifs :
- La première mi-temps rennaise a commencé très fort avec une occasion de Mevlüt Erding après 28 secondes de jeu ! Hélas, elle s'est arrêtée aussitôt. Les 44 minutes suivantes, Rennes s'est montré timide, comme paralysé par l'enjeu, le décor et l'ouverture du score de Brandao.
- Une ouverture du score consécutive à trois erreurs individuelles : une relance de Danzé dans les pieds de Mollo, un mauvais placement de Kana-Biyik, qui laisse Brandao seul à cinq mètres des buts, puis une sortie trop courte de Benoit Costil.
- Même si le visage affiché en seconde mi-temps était plus intéressant, l'équipe bretonne manque désespérément de poids offensif. Sa seule grosse occasion aura été cette frappe enroulée lumineuse de Sadio Diallo, sortie par Ruffier. Il manque un buteur au Stade Rennais, ou au moins un attaquant capable de peser.
- Quand la malchance s'en mêle : Mevlüt Erding (25e) et Romain Danzé (57e) sont sortis blessés. Le second pourrait s'être claqué, sa saison est peut-être finie...
- Cinquième revers de suite toutes compétitions confondues. Vous avez dit malade ?
- La saison, on peut le dire, est officiellement ratée.
Bilan : Rennes n'ayant plus rien a espérer en championnat, la rencontre de ce soir devait décider du sens de sa saison. Conclue par une défaite, elle marque la fin d'un cycle. Frédéric Antonetti ne devrait pas y survivre, du sang frais est nécessaire en attaque. Une page se tourne, une nouvelle ne demande qu'à être écrite. Un mal pour un bien, peut-être, car Rennes est devenu, ces dernières saisons, un club abonné aux désillusions.
Ce qu'il faut retenir de la prestation rennaise en finale de la Coupe de la Ligue face à Saint-Étienne (0-1).
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