Et a écarté toute ingérence d'Hatem Ben Arfa dans celui-ci.
Il y a quelques jours, Sabri Lamouchi était revenu sur son départ précipité du Stade Rennais fin 2018, après un début de saison mi-figue mi-raisin. Quelque peu échaudé et frustré par la décision de ses anciens dirigeants en Bretagne, le technicien semble avoir enfin avalé la pilule.
« La digestion a été faite, a-t-il confié sur RMC lundi soir. Comment en est-on arrivé là ? Bonne question. Peut-àªtre que c’est au décideur de donner des explications”¦ Ce n'est pas le coach qui a arràªté la collaboration. Mais à§a a été une très belle expérience humaine et professionnelle et il est évident que j'aurais aimé qu'elle continue. Le président a eu un choix courageux en me choisissant, alors n'attendez pas de moi que je dise des choses que je ne pense pas. En tant que coach, tu dois aussi accepter sa décision quand il dit que à§a s'arràªte. Après, on n'a pas été en profondeur dans les explications… Tu te maries et au premier accroc, tu fermes la porte. C'est dommage. Et ce n'est pas comme à§a que je vois les choses”¦ »
Concernant une rumeur qui dirait qu'Hatem Ben Arfa lui a savonné la planche, Lamouchi ne veut pas y croire.
« Si c'est le cas, c'est grave, a-t-il poursuivi. C'est dangereux pour l'institution, pour le collectif. Je n'ai pas eu de souci majeur avec Hatem Ben Arfa. J'avais eu des soucis l'année d'avant et le club avait toujours soutenu les décisions prises. Il est important que le coach définisse le cadre de vie, le cadre de travail. Le président ne m'a jamais parlé de plaintes de joueurs. En plus, j'ai un management participatif: les joueurs n'ont pas toujours raison, mais le coach n'a pas toujours raison non plus. »
JP
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