Ce jeudi soir, le Stade Rennais a perdu une grosse partie de ses illusions européennes en s’inclinant 1-0 sur sa pelouse du Roazhon Park face au CFR Cluj. Un résultat, concédé dans des circonstances particulières, que Pierre Ménès a encore du mal à comprendre.
« Dans la série « je scie la branche sur laquelle je suis assis », Rennes a fait encore plus fort face à Cluj, au Roazhon Park », déplore le consultant, pas franchement séduit par la première de Pépé Bonet (16 ans) dans les buts bretons après l’exclusion d’Edouard Mendy (5e) : « Quand on a 16 ans, on fait encore des erreurs de débutant. Sur le coup-franc, le jeune Congolais a trop anticipé à l'intérieur et s'est fait prendre sur sa droite ».
Ménès positive sur le second acte « héroà¯que » des hommes de Stéphan
Proche de s’arracher les cheveux face au penalty raté par M’Baye Niang, Pierre Ménès n’était pas au bout de ses peines : « Dès la reprise, ils se sont retrouvés à neuf après l'expulsion justifiée de Camavinga, auteur d'un tacle désespéré suite à une mauvaise relance au pied de Bonet. A partir de là , cela semblait mission impossible pour le Stade Rennais, qui a pourtant eu les occasions de revenir face à une équipe de Cluj vraiment faiblarde et qui semblait décontenancée par sa double supériorité numérique. Malgré un second acte héroà¯que qu'ils ont dominé de bout en bout, les Bretons s'inclinent encore dans cette Ligue Europa et poursuivent leur série noire avec ce 10e match consécutif sans victoire toutes compétitions confondues ».
A l’instar d’Olivier Létang, qui continue de croire en une « remontada » dans la poule, Pierre Ménès a encore de l’espoir : « Encore faudrait-il arràªter de s'autodétruire et passer la vitesse supérieure”¦ »
Arnaud Carond
