ASSE - Stade Rennais : les Verts peuvent-ils perdre ?

De l'autre, le Stade Rennais, qui n'a remporté aucun de ses huit derniers matches de championnat et reste sur quatre défaites d'affilée. Sur le papier, l'ASSE part nettement favorite de la finale de la Coupe de la Ligue qui se joue ce samedi soir. Voici pourtant trois raisons pour lesquelles les coéquipiers de Pierre-Emerick Aubameyang doivent se méfier, et ceux de Julien Féret croire en l'exploit.

Un esprit de revanche

Certes, les Verts n'ont plus remporté le moindre trophée (si l'on excepte deux titres de champions de Ligue 2) depuis la Coupe de France 1981. Mais les joueurs et dirigeants actuels ne doivent plus vraiment s'en souvenir... À Rennes, la douleur d'une finale perdue est encore dans toutes les têtes. En 2009, les Bretons s'étaient inclinés au Stade de France face à d'autres Bretons, Guingamp, qui évoluait pourtant en L2. Des titulaires de l'époque, il ne reste qu'un joueur au sein de l'effectif actuel : Romain Danzé. Mais les dirigeants étaient les mêmes et le souvenir de cette cruelle désillusion hante encore l'esprit des supporters. Ce soir, c'est tout un club qui, en entrant sur le terrain, se dira : "On ne se fera pas avoir deux fois !"

Rennes n'a plus que ça

Imaginons que l'ASSE s'incline. Cela n'enlèverait rien à la bonne saison des hommes de Christophe Galtier, qui auront fait partie des principaux animateurs du championnat et joueront des matches à enjeu jusque la 38e journée. Pour Rennes, à l'inverse, ce trophée constitue la seule porte de sortie d'une saison qui, depuis deux mois, a viré au cauchemar. L'entraîneur breton Frédéric Antonetti a carrément lié son avenir au résultat de cette finale. Bref, si ce match revêt évidemment une importance capitale pour Saint-Étienne, les Rennais, eux, en font quasiment une question de vie ou de mort.

C'est une finale

Et dans une finale, il n'y a plus de favori, de "spirale négative" ou de statistiques qui tiennent. Sur les 19 finales de Coupe de la Ligue disputées depuis 1995, six se sont jouées à un but d'écart, deux ont livré leur verdict en prolongation et quatre aux tirs au but. L'opposition est donc en général très serrée et les surprises pas impossibles. La victoire en 2000 de Gueugnon sur le PSG (2-0), deux équipes bien moins proches sur le papier que Rennes et Saint-Étienne, est là pour le rappeler.

Un pronostic n'est donc pas aisé. Que le meilleur gagne !

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Pour résumer

C'est ce soir qu'aura lieu la finale de la Coupe de la Ligue. Saint-Étienne fait figure de favori, mais voici pourquoi Rennes a le droit d'y croire...

Rédacteur
nicolas.breton