Ce vendredi soir à Saint-Symphorien, on a assisté à un tournant dans l'histoire du PSG : le début de la MCN (Mbappé – Cavani – Neymar) au sein d'une équipe en 4-2-4 concoctée par Unai Emery. Si l'équilibre n'a pas toujours été trouvé, on s'est régalé. Après un petit round d'observation, Julian Draxler, seul au point de penalty, a allumé la première banderille du match, obligeant le portier nippon Kawashima du FC Metz à la parade (11e). Le début d'une avalanche d'occasions.
Rivière, 27 mois plus tard
Comme souvent, c'est Edinson Cavani qui a ouvert le bal. Après avoir trouvé le poteau (22e), le Matador profite d'une passe de Neymar pour ouvrir le score (0-1, 31e) avant de buter sur Kawashima pour la tàªte du break (35e). Dangereux par le revenant Emmanuel Rivière, Metz égalise grâce à l'ancien Stéphanois et Monégasque qui n'avait plus marqué depuis”¦ mai 2015 (1-1, 37e). Si Neymar sollicite à nouveau Kawashima (42e), on en reste là à la pause.
Le rouge d'Assou-Ekotto tournant du match
Au début de la deuxième période, Paris ronronne et manque de se faire surprendre sur une boulette d'Aréola (48e) mais Emmanuel Rivière manque le cadre. Le tournant de la rencontre intervient à la 55e minute quand, sur un tacle anodin sur Kylian Mbappé, Benoà®t Assou-Ekotto est exclu par Monsieur Desiage.
Première réussie pour Mbappé
En supériorité numérique, Paris déroule. C'est d'abord Kylian Mbappé qui redonne l'avantage à Paris (1-2, 59e) d'une belle demi-volée. L'ancien Monégasque manque de peu la balle du 3-1 (62e) mais ce n'est que partie remise. Après une nouvelle barre de Cavani (66e) et un sauvetage de Kawashima sur une frappe de Yuri Berchiche (67e), Neymar y va de son premier but (1-3, 68e) puis, en opportuniste, Cavani corse la douloureuse (1-4, 75e) avant de sortir. En fin de partie, Lucas Moura ajoute un dernier but (1-5, 88e).
Arnaud Carond