À quoi imputer cette inefficacité ?
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Une dernière passe déficiente
Dans les intentions, on ne peut rien reprocher aux joueurs stéphanois. Mais toute la bonne volonté du monde peut àªtre réduite à néant par un centre délivré dans le mauvais timing ou une tentative individuelle quand certains partenaires sont mieux placés. Kevin Monnet-Paquet, trop ‘perso’ à la 20e minute, est l’illustration parfaite de ces choix malheureux, effectués alors que la différence sur les défenseurs avait été faite. Les Verts ont fait preuve d’un peu plus de justesse après la pause. Mais un autre problème s’est alors présenté à eux : la finition.
Beric, le seul vrai buteur de l’ASSE
Sur le papier, l’effectif stéphanois compte trois avant-centres : Nolan Roux, Alexander Sà¶derlund et Robert Beric. Cela fait beaucoup pour une équipe qui évolue la plupart du temps avec une seule pointe. Mais dans les faits, seul l’international slovène possède cet instinct de tueur qui lui permet de faire le bon geste au moment de marquer. Les autres attaquants, à l’image de Roux, KMP ou Henri Saivet (deux immanquables à son actif…) ont besoin de trois ou quatre occasions pour trouver la faille. Dire que l’ASSE a eu besoin d’un csc pour s’imposer…
Les frappes de loin n’apportent à rien
Attention, poncif : face à une défense regroupée, les frappes depuis l’extérieur de la surface peuvent constituer une arme de choix. Les hommes de Christophe Galtier (ou plutôt, pour un soir, de René Lobello) ont mis du temps à le comprendre. Et lorsqu’ils ont tenté leur chance, leur taux de réussite est resté très faible. Seuls Ole Selnaes et Monnet-Paquet ont mis le gardien azéri Dmytro Bezotosniy à contribution. À l’inverse, Oussama Tannane et les autres ont vu leurs rares tentatives fuir systématiquement le cadre. Où sont les bons frappeurs ?
Sylvain Opair