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Ligue 1

ASSE – Analyse : les trois enseignements majeurs de la victoire face à Toulouse (2-0)

L’ASSE accueillait le TFC au stade Geoffroy-Guichard dans le cadre de la 34e journée de Ligue 1.

Résultat, une victoire des Verts acquise en tout début de match (2-0).

Pierre-Yves Polomat on fire

Il profitait de la suspension de son partenaire, Timothée Kolodziejczak, pour àªtre titularisé d’entrée de jeu par Jean-Louis Gasset. Et de toute évidence, l’entraà®neur de l’ASSE n’a pas eu à le regretter. Disponible comme jamais, multipliant les allers et retours sur son aile gauche, Pierre-Yves Polomat a rendu une copie parfaite 45 minutes durant. C’est lui qui offre le premier but à Robert Beric sur un plateau. C’est encore lui qui est au départ du second but des Verts, avant que Khazri et Hamouma fassent le show et servent l’attaquant slovène dans d’excellentes conditions. Du bon, très bon Polomat, en dépit d’une ou deux fautes inutiles. Plus en difficulté au retour des vestiaires. A l’image de son équipe.

Robert Beric, comme d’habitude

Il ne pèse pas dans le jeu. Et ne touche, au final, qu’assez peu de ballons. Seulement voilà , Robert Beric est un buteur, un vrai. Renard des surfaces, ancienne génération, qui a toujours le don d’àªtre bien placé. Ce fut le cas sur ses deux buts inscrits en première période. Sur le premier, il se sort du marquage pour n’avoir qu’à pousser le ballon au fond des buts. Sur le second, sans s’affoler, il ajuste Reynet d’une frappe imparable du pied droit. Efficace Beric. Et c’est ce que le peuple Vert lui demande. Remplacé par Arnaud Nordin en seconde période (65e).

Les Verts inconstants, pas Stéphane Ruffier

Comme souvent, cette saison, l’ASSE n’a pas su réaliser deux périodes similaires. Et au retour des vestiaires, après 45 minutes quasi-parfaites, les joueurs de Gasset ont joué bas, peu inspirés et surtout incapables de se créer la moindre occasion. Résultat, des vagues toulousaines, certes pas toujours dangereuses, mais qui ont montré à quel point l’ASSE avait encore du mal à tenir tout un match. Et que se serait-il passé si Stéphane Ruffier, à la 76e minute, n’avait pas eu la judicieuse idée de détourner le pénalty de Max-Alain Gradel ? Le Chaudron de Geoffroy-Guichard, en feu cet après-midi, aurait vécu une fin de match beaucoup plus crispante…

B.D.

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