Les chiffres le confirment.
Il y a quelques mois, dans les colonnes du Progrès, Roland Romeyer se vantait, à juste titre, de la solidité financière de son club. « Nous sommes le 5e club européen pour notre solidité financière. Je gère l'ASSE comme ma famille. Je ne dépense pas l'argent que je n'ai pas. Mes grands-parents paysans m'ont appris à§a ». Le résultat d’un club bien structuré, notamment avec le fameux salary-cap qui encadre les dépenses.
Des chiffres très satisfaisants pour 2014/15
Une bonne gestion confirmée par les chiffres des comptes des clubs rendus publics par la LFP pour la saison 2014/15. 7e budget de Ligue 1 (pour une cinquième place au final) avec 73 millions d’euros, les Verts peuvent surtout se targuer d’avoir augmenté leurs recettes dans tous les domaines. Augmentation de 2,5 M€ pour les droits TV, de 1 M€ pour le sponsoring, de 2,6 M€ pour la billetterie ou encore de 1,6 M€ sur les autres recettes. Le résultat d’une gestion saine avec une masse salariale globale atteignant 41,7 M€.
L’hiver 2016, un pari risqué sur l’avenir ?
Reste qu’en recrutant massivement l’été dernier et cet hiver, l’ASSE a augmenté le coût de ses amortissements liés aux transferts (les dossiers Béric ou encore Selnaes étant réglés en plusieurs fois) et est sans doute un peu sorti de sa ligne de conduite pour l’exercice 2015/16. En espérant que cela ne soit préjudiciable sur le long terme màªme si, en cas de présence en Coupe d’Europe, les Verts devraient pouvoir rentrer dans leurs frais assez rapidement… Surtout s’ils parviennent à terme à toucher à la très lucrative Ligue des Champions. Une perspective encore envisageable cette saison à trois matches du terme.
Julien Pédébos (avec A.C)