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Ligue 1

ASSE : cette grande décision que Perrin a eu du mal à accepter

En épilogue de l’ouvrage « Nos années en vert », paru le 13 avril, Jean-Michel Larqué a mis en lumière Loïc Perrin.

En épilogue de l’ouvrage « Nos années en vert », paru le 13 avril, Jean-Michel Larqué a mis en lumière Loà¯c Perrin. Le capitaine de l'ASSE y évoque notamment sa prise de brassard.

Loà¯c Perrin n'aime pas qu'on le qualifie de « gendre idéal » et encore moins qu'on le glorifie pour porter le brassard de capitaine de l'ASSE. D'ailleurs, quand il a su qu'il allait devoir assumer cette charge symbolique pour la première fois il y a quelques années, l'enfant du club ligérien y était farouchement opposé.

« Le capitanat m’est tombé dessus très jeune. Laurent Roussey m’a convoqué dans son bureau pour me signifier qu’après le départ de Julien Sablé, ce serait à moi de prendre le relais. Je mesurais l’ampleur de la tâche. A 22 ans, hériter de ce brassard et endosser ce rôle particulier n’était pas un cadeau ! Mais j’étais l’enfant du club, celui qui avait porté le maillot de toutes les équipes, des plus jeunes à celle des professionnels. Je n’avais pas le choix. C’était presque un ultimatum, avoue-t-il aujourd'hui. Alors, j’ai dit oui. J’ai bien essayé de refiler le bébé à Papus Camara, mais il était en partance. De toutes parts, j’étais coincé. Mes coéquipiers, pour la plupart plus âgés que moi, n’ont jamais mis en avant leur ancienneté pour contester ce capitanat. Et puis, au fond de moi, j’étais très fier. Moi, l’enfant trempé dans le Chaudron, on me confiait un rôle de premier plan dans la seule équipe de mon cÅ“ur. Seule l’angoisse de ne pas décevoir m’a habité. »

Depuis, que Perrin se rassure, on ne peut pas dire qu'il ait vraiment déà§u. Mieux, il est encore plus pris en exemple pour ce rôle pleinement rempli.

Julien Perez

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