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Ligue 1

ASSE – Chronique verte : faux débats et vrai problème

Chaque semaine, Benjamin Danet, supporter invétéré de l’ASSE et directeur général des Editions But!, vous donne son sentiment sur l’actualité des Verts.

Chaque semaine, Benjamin Danet, supporter invétéré de l'ASSE et directeur général des Editions But!, vous donne son sentiment sur l'actualité des Verts.

Plusieurs jours durant, au cours de la semaine passée, l’ASSE s'est immiscée sur la toile ainsi que sur les réseaux sociaux. Non pas pour la victoire des Verts sur le terrain de Dijon (1-0), mais pour une simple question posée aux deux consultants phares de la planète foot que sont Pierre Ménès (Canal+) et Daniel Riolo (RMC). Question qui consistait à savoir si l'ASSE pouvait prétendre ou non au podium de la Ligue 1 en 2017-18.

« Ni la peur du podium, ni les choix de Garcia ne justifient un tel résultat. Juste un match raté de quelques joueurs qui ne nous avaient pas habitués à un tel déchet »

S'en suivit, comme à chaque fois sur Twitter et Facebook, un long débat aussi vain qu'inutile, à l'image, d'ailleurs, de la question, dénuée de sens après seulement sept journées de championnat. Que l'on apprécie ou pas les deux hommes, ils se sont cette fois contentés d'un subtil coup de pied en touche, estimant, à juste titre, qu'il fallait encore attendre pour connaà®tre le réel potentiel d'une formation qui, au fond, ne les excitait pas beaucoup plus que celle de Christophe Galtier la saison dernière. La venue dans le Chaudron, dimanche dernier, du Stade Rennais (2-2), a dans la foulée suscité un second débat, tout aussi stérile à mon sens, et qui, cette fois, concernait l'entraà®neur Oscar Garcia, coupable, paraà®t-il, d'avoir aligné cinq défenseurs au coup d'envoi (Janko, “KTC”, Perrin, Pierre-Gabriel, Gabriel Silva) et modifié un système qui fonctionnait bien. Revenir à de tels choix, lorsqu'on sort de deux saisons épouvantables en termes de spectacle et de buts à Geoffroy-Guichard, est en effet compliqué à comprendre. Tout comme l'idée de bétonner derrière alors que votre équipe, par miracle, est en mesure de consolider sa place sur le podium face à une formation certes pétrie de talents (Sarr, Khazri, Bourigeaud), mais tout de màªme engluée dans la seconde moitié de tableau.

Reste que ce débat du lundi n'a guère plus de sens que celui de la semaine précédente. Car, autant àªtre clair, Oscar Garcia ne peut àªtre tenu pour responsable de la calamité technique affichée par Assane Diousse et Ole Selnaes face aux Rennais. Pas plus, d'ailleurs, que des gestes inutiles de Kévin Théophile-Catherine, déjà averti d'un carton jaune, et qui ne trouve pas mieux que de balancer Mubélé dans la surface de réparation au retour des vestiaires. Un entraà®neur espagnol qui ne peut (toujours) rien face au manque de confiance de plus en plus évident de Loà¯s Diony, peu inspiré dans ses appels comme dans ses gestes.

En l'espace de quatre-vingt dix minutes, et tel est le problème, nous avons retrouvé face à Rennes nos Verts de la saison dernière. Mauvais techniquement, peu inspirés, attendant la fin de rencontre pour exciter Geoffroy-Guichard. Avec, au bout du compte, quatre-vingt dix minutes pénibles à vivre pour tous les supporters. Mais ni la peur du podium, ni les choix d'Oscar Garcia ne justifient un tel résultat. Juste, et c'est à corriger dès dimanche face à Troyes, un match totalement raté de quelques joueurs qui ne nous avaient pas (encore) habitués à un tel déchet.

B.D.

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