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Ligue 1

ASSE – Chronique verte : « Pas encore convaincu »

Chaque semaine, Benjamin Danet, supporter invétéré de l’ASSE et directeur général des Editions But!, vous donne son sentiment sur l’actualité des Verts.

Chaque semaine, Benjamin Danet, supporter invétéré de l'ASSE et directeur général des Editions But!, vous donne son sentiment sur l'actualité des Verts.

Nous avons sans doute tous eu, vendredi dernier, le màªme sentiment quant à la prestation de l'arbitre Monsieur Turpin lors de la rencontre face au PSG. Un pénalty (très) généreux, une attention toute particulière pour Neymar, un carton jaune ridicule pour Théophile-Catherine, rien ne sert d'en faire des tonnes sur le niveau de l'arbitrage franà§ais, nul et màªme consternant depuis des lustres, sans que les instances remettent en cause l'autorité des hommes en noir (ou jaune). Pas davantage d'irritation quant au score final, tant le club de la capitale est au-dessus du lot. Tant sa puissance financière, ses salaires d'un autre temps et ses stars en pagaille vont lui permettre de se balader tout au long de la saison. Et que l'on ne vienne pas, d'ailleurs, nous dire que l'AS Monaco sera un sérieux adversaire”¦

« Ce qui m'a sans doute le plus perturbé face au PSG est bel et bien le jeu proposé. »

Mais pour revenir à l'essentiel, et donc à nos Verts, nous n'avons sans doute pas eu, vendredi dernier, la màªme appréciation quant au contenu de la rencontre. Car si le penalty est certes généreux, il reste dû à un geste inutile et stupide de Janko qui, en effet, touche Cavani. Ce màªme Cavani qui ne représentait aucun danger puisque le ballon était alors sorti. De màªme, quelle raison peut justifier la petite tape de “KTC” sur Neymar ? Aucune. Seule certitude, notre défenseur central a sans doute perdu de la concentration sur l'action suivante. Au màªme titre, d'ailleurs, que notre défense, aux abonnés absents sur le but de Thiago Motta.

Ce qui m'a sans doute le plus perturbé face au PSG est bel et bien le jeu proposé par l'ASSE. Une pâle copie de ce que j'ai pu voir depuis des années au Parc des Princes. Une formation recroquevillée derrière, des pertes de balle à n'en plus finir, une pression parisienne de tous les instants lorsque vous avez le ballon et l'horrible sensation d'àªtre condamné à perdre. Attention, et je le sais trop bien, il est aujourd'hui compliqué d'affronter ce Paris-là , que l'on devrait màªme retrouver dans le dernier carré de la Ligue des champions. Compliqué car cela demande une énergie folle, une concentration rare. Et il devient nécessairement compliqué d'àªtre juste techniquement lorsque vous courez autant.

Mais pourquoi tenter si peu ? Pourquoi ne pas jouer plus haut, prendre plus d'initiatives ? Pourquoi se résoudre à deux occasions en 90 minutes, celles de Jonathan Bamba, parfaitement négociées par le gardien parisien, Alphonse Aréola ? Pourquoi faire entrer en jeu Léo Lacroix, un défenseur central, alors que vous àªtes menés 2-0 au Parc des Princes et que la messe est dite? Pourquoi ne pas donner sa chance à Loà¯s Diony, rapide et qui, surtout, aurait pu permettre au màªme Jonathan Bamba de souffler sur le banc de touche ? Autant de questions que je ne m'attendais franchement pas à me poser. Pas avec notre nouvel entraà®neur, Oscar Garcia. Pas avec les principes qu'il défend et la philosophie de jeu qu'il dit vouloir mettre en place depuis son arrivée dans le Forez. Après notre victoire contre Nice, en ouverture, nous étions convaincus du changement. Enchantés de voir nos joueurs effectuer un pressing haut. Heureux de l'enchaà®nement avec trois victoires consécutives, en dépit d'un match moyen contre Amiens. Mais de lire, et d'entendre, vendredi en toute fin de soirée, que vous avez fait un bon match, alors que votre équipe vient de perdre 3-0 face à un PSG timoré, c'est exaspérant. Cela montre, surtout, qu'il reste encore du boulot avant que certaines mentalités changent. Et que l'on arràªte de courber l'échine devant des formations dont on nous dit, dans les jours qui précèdent le match, qu'on n'a rien à perdre face à elles”¦

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