Ligue 1
ASSE – Coupe de la Ligue : Les trois calamités stéphanoises de la soirée
Battus aux tirs au but, par le RC Strasbourg, l’ASSE a logiquement été éliminée de la Coupe de la Ligue.
Au terme d’un match qui prouve que le mal est profond.
Une attaque fantôme
Plusieurs semaines que à§a dure et le match de ce soir l’a confirmé : les Verts n’ont aucun pouvoir offensif. A l’image, d’ailleurs, de leur attaquant, Alexander Sà¶derlund, qui n’aura, au fond, réussi que son pénalty lors de la séance des tirs au but. En dépit de deux remises, en première période, le Norvégien a une fois encore tout raté. Une belle occasion et des tàªtes, alors qu’il était idéalement placé, en première période et un face-à -face avec le gardien strasbourgeois, bien servi par Romain Hamouma, en toute fin de match. Pour son retour, Jonathan Bamba aura au moins eu le mérite de tenter. Brouillon, certes, mais présent. Quant à l’animation offensive sur les ailes, censée apporter un plus dans toute équipe de Ligue 1, elle n’existe tout simplement pas. Par la faute de latéraux qui ne prennent que rarement les espaces et qui ne savent décidément pas centrer (Janko). Un problème récurrent.
Un milieu de terrain qui ne crée rien
Les habitués de l’ASSE le savent car à§a fait plusieurs années que à§a dure : le milieu de terrain de leur équipe récupère, mais ne crée pas. Incapable qu’il est de donner un bon ballon aux attaquants. Et lorsque Rémy Cabella est absent, comme ce soir, le mal apparaà®t de faà§on encore plus cinglante. Vincent Pajot n’est pas un technicien, Ole Selnaes ne coupe plus les lignes comme ce fut le cas il y a quelques mois. Le Brésilien Hernani, lui, aura montré quelques jolies choses. Dont le coup-franc de l’égalisation. Reste que c’est beaucoup trop peu, Surtout pour une formation qui ne dispose pas d’un buteur et qui s’évertue à jouer latéralement.
Un défense préoccupante
Loà¯c Perrin absent et c’est tout Sainté qui prend froid. Une fois encore, le capitaine des Verts aura manqué. Par son sens du placement, notamment, que n’ont ni Lacroix, ni Théophile-Catherine (auteur d’un bon match tout de màªme), pris de vitesse sur l’ouverture du score strasbourgeoise. Face à une formation alsacienne qui ne fait pas vraiment figure d’épouvantail en Ligue 1, et qui était privée ce soir de nombreux titulaires, il a fallu aux Verts un excellent Ruffier. Qui a permis d’entretenir l’espoir alors que ses partenaires reculaient. Mbengue, pour son apparition, n’aura guère convaincu. Janko, lui, aura offert le visage qu’on lui connaà®t : celui d’un joueur qui ne mérite en rien d’àªtre titulaire.
B.D.