« J’avoue qu’après la victoire à Monaco en Coupe de France, je ne pensais pas que l’ASSE enchaà®nerait trois défaites à Metz, contre Marseille et à Montpellier. Il y a eu un léger mieux à la Mosson, il me semble, dans les intentions. On a vu une équipe conquérante, qui a eu des occasions. Mais elle s’est fait cueillir sur la première incursion pailladine et ensuite, Rulli a fait le reste, en ayant à peine plus à s’employer que Mandanda ou Oukidja avant lui, màªme si le MHSC était en infériorité numérique pendant toute la deuxième mi-temps.
Metz, Dijon et Nà®mes sont dans de meilleures spirales
Sur la forme des Verts, il y a de quoi s’inquiéter oui, forcément. Seule la lanterne rouge, Toulouse, a pris moins de points depuis dix journées. Le Téfécé est décroché. Tout laisse à penser qu’il esrt déjà condamné. Et devant, Amiens est dans le trou aussi. à‡a s’annonce dur pour les Picards, màªme s’ils n’ont que 4 points d’avance sur Nà®mes, actuel barragiste. Les Verts, eux, comptent 4 points d’avance sur les Crocos, 3 sur Dijon et 1 sur Metz. Le matelas n’est pas confortable. Et la dynamique est bien meilleure, surtout pour Nà®mes qui vient d’enchaà®ner trois victoires. Donc oui, il y a danger. L’ASSE n’est pas à l’abri. Il faudra vite qu’elle se remette à prendre des points. En tout cas, très clairement, ùàªme si le 6e, Strasbourg, n’est qu’à 8 points, il faut à présent regarder derrière. Et se bouger un peu plus.. le derrière ! »
« Certes, la dynamique du moment ne plaide pas en faveur de Claude Puel et de ses ouailles mais de là à sombrer dans la psychose, il y a quand màªme un vrai gap. Statistiquement, selon les chiffres de l’universitaire Fabien Torre, les Verts n’ont que 12% de chances de finir dans les trois derniers et seulement 3% de chances de finir à l’une des deux dernières places. Pour moi, Toulouse et Amiens, qui comptent respectivement quinze et huit points de retard sur l’ASSE, ne reviendront plus. Bien sûr, Nà®mes – qui est barragiste – n’est qu’à quatre points et dans une bien meilleure dynamique mais je pense que le calendrier stéphanois doit leur permettre de finir le travail en prenant 14 points sur les 14 journées restantes.
Màªme si je n’imagine pas l’équipe de Claude Puel devenir soudainement irrésistible dans son Chaudron, il y a quand màªme quelques réceptions à portée d’ici à la fin du championnat (Reims, Bordeaux, Strasbourg, Angers, Dijon) et màªme des déplacements à Toulouse ou à Amiens qui sont autant de finales à six points.
Par ailleurs, je ne crois pas possible qu’avec un tel effectif, màªme avec des blessés, les Stéphanois se montrent fébriles par manque d’expérience. Oui, le ràªve européen est sans doute terminé. Oui, la saison est d’ores et déjà ratée mais un scénario catastrophe paraà®t quand màªme difficilement envisageable à ce stade de la saison. Le niveau de la Ligue 1 est bien trop faible pour l’envisager. »