Notre débat de la semaine concerne son coach Ghislain Printant. Déjà sur la sellette ou pas ?
C’est trop tôt
« Autant je peux comprendre l’impatience du peuple vert de voir des résultats vu l’investissement estival et la qualité de l’équipe mais j’ai quand màªme beaucoup de mal à condamner des gens alors que la saison vient à peine de démarrer depuis cinq journées. Certes, l’ASSE réalise son plus mauvais démarrage en Ligue 1 depuis dix ans mais les Verts n’ont pas un bilan si catastrophique. Oui, il n’y a que cinq points en cinq matches et c’est peu. Sauf que les défaites sont à Lille et à Marseille, deux terres qui ont été difficiles pour les Stéphanois ces dernières années (plus màªme pour l’OM). Que Printant soit l’entraà®neur ou pas.
Pour l’instant, les critiques émanent surtout du fait que l’ASSE n’a pas gagné à Geoffroy-Guichard face à Brest (1-1) et Toulouse (2-2). Deux adversaires sur le papier à portée. Contre le Téfécé, je n’ai pas vu une mauvaise équipe ligérienne. Au contraire. Face à un adversaire en grande réussite durant le premier acte, les coéquipiers de Loà¯c Perrin ont eu une belle réaction. Pas le genre de réaction de joueurs souhaitant « lâcher » leur coach.
On lui met trop la pression !
Le match aurait màªme pu se finir en victoire sur le fil si l’exigeante VAR – et ses millimètres de hors-jeu – n’était pas rentrée en action. On ne peut pas tomber sur le coach après à§a. Pas maintenant, pas tout de suite, pas aussi tôt dans la saison… Vu l’enchaà®nement qui se profile, l’ASSE ne peut de toute faà§on pas changer d’entraà®neur. Je ne pense pas que ce soit en lui collant aujourd’hui une pression de fou sur les épaules qu’on aidera Ghislain Printant à faire avancer ses joueurs. Attendons encore quelques semaines avant de dresser le bilan… »
« L’ASSE dispose cette saison du plus gros budget de son histoire, un budget supérieur à 100 M€, mais son début de saison est le plus mauvais de ces dix dernières années avec 5 points en 5 journées. Pour piloter le projet, Printant était l’homme de la situation aux yeux des dirigeants, qui ont suivi les conseils de Jean-Louis Gasset. Mais la confiance du duo Caiazzo-Romeyer n’est pas aveugle pour autant. Depuis le début, des doutes accompagnent la promotion du Montpelliérain, y compris en haut lieu, et le début de saison ne les a pas levés, au contraire. Si Romeyer a tenu à intervenir devant le groupe avant la réception de Toulouse, c’est qu’il a vu que certaines choses n’allaient pas.
A lui de vite inverser la tendance
Le début de saison a déplu, et pas seulement les résultats. La gestion du groupe et le fonctionnement du staff, où Printant, qui ne s’appuierait pas beaucoup sur Laurent Huard, a demandé du renfort, a pu interpeler. L’ancien bastiais est forcément en première ligne. Alors que les présidents pensaient miser sur la stabilité, Cabella est parti et M’Vila a eu des véléités de départ lui aussi. Les résultats, certains choix opérés par Printant dans ses compositions d’équipe mais aussi au Mercato où il est allé chercher Boudebouz, ont entamé son crédit. A lui d’inverser la tendance. Il a six matches pour le faire d’ici la prochaine tràªve internationale, où un point sera fait, forcément. »