ASSE – Dijon (3-6) : Kombouaré et Sliti remercient encore les Verts !

Antoine Kombouaré et Naà¯m Sliti sont revenus sur la punition infligée à l'ASSE (6-3) mercredi en Coupe de France.

Antoine Kombouaré n'a pas caché sa satisfaction après la victoire de son équipe à Geoffroy-Guichard mercredi dernier. « Je découvre ce groupe, j'ai aligné une équipe assez inédite et certains joueurs m'ont vraiment épaté, s'est réjouit le Kanak en conférence de presse. Marquer 6 buts ici à Geoffroy-Guichard, c'est rare. C'est une énorme performance. On peut àªtre fiers. »

Et au nouveau coach du DFCO d'évoquer les errements de l'ASSE. « Les Verts avaient subi une défaite cruelle contre Lyon, à la dernière minute du derby. Il fallait en profiter. On a joué là -dessus. On a joué haut. On a pressé. On a empàªché Saint-Etienne de sortir et devant, Keita, Sliti et Tavares ont exploité les espaces offerts. A chaque fois qu'on s'est présentés devant Ruffier, à§a a fait mouche. On a eu beaucoup de réussite. »

Avec 3 buts et 3 passes décisives, Naà¯m Sliti a été le grand artisan de la qualification dijonnaise dans le Chaudron. « Honnàªtement, on peut appeler à§a un exploit, a commenté l'ancien joueur du Red Star. On a fait vraiment une grosse performance et il faut féliciter tout le monde. On s'est fait un peu peur quand nos adversaires sont revenus à 5-3, mais on retient le positif, l'allant offensif qu'on a eu. On a mis 6 buts, dont 3 buts en 7 minutes. C'était incroyable ! »

Le héros de la soirée a gardé le ballon du match, dédicacé par ses coéquipiers. « Je suis content parce que c'est la première fois que je mets trois passes dans un match, que je marque trois buts, aussi. C'est exceptionnel, ce sera dans mes records. Je n'étais pas trop bien ces derniers temps, j'ai parlé avec mes proches car il fallait que je me réveille. Je l'ai fait aussi avec le coach, qui me donne beaucoup de liberté. C'est mon meilleur match avec Dijon, clairement. » Et un match qui restera dans les annales du DFCO, évidemment. La préparation idéale avant le match de la peur contre Monaco, ce samedi.

Laurent HESS