ASSE : excédé, Roland Romeyer brandit la menace d'un départ !

Roland Romeyer est excédé et ne mâche pas ses mots ce mercredi dans L'à‰quipe. En cause ? Les négociations autour du rachat du stade Geoffroy-Guichard par l’ASSE – l’entame des discussions avec Saint-à‰tienne Métropole (SEM), propriétaire du Chaudron, devrait avoir lieu le 7 avril – et le dernier épisode en date qui aurait glacé les relations avec le maire de la ville Gaël Perdriau.

Romeyer donne sa version pour la remise de médaille de Fuchs

Dimanche, en marge de la réception de Metz en Championnat (2-2), ce dernier a en effet dû remettre la médaille d’or de la ville à Antoine Fuchs, le vétéran des anciens joueurs stéphanois (97 ans), au pied de l’escalier du stade, et non dans ses salons d’honneur. Romeyer donne sa version des faits. « Les jours de match, le club est locataire exclusif du stade. C’est nous qui avons les clés. Là , c’est comme si un propriétaire s’amène chez son locataire sans prévenir. C’est costaud et impoli, peste-t-il dans le quotidien sportif. Moi, je n’ai pas été invité. Mon directeur de la communication a reà§u un communiqué de la ville le vendredi, à 20 h 06. J’étais scotché que l’on organise un truc sans consulter le club. Si on m’avait mis dans le coup, on lui aurait remis sa médaille sur le terrain, pas au bas des escaliers comme des imbéciles. Encore heureux qu’on ne lui a pas remis cette médaille dans les chiottes. »

« Si on ne peut pas y arriver, il faudra chercher quelqu’un pour remplacer Romeyer »

Concernant le dossier du rachat du stade Geoffroy-Guichard, Romeyer allume Perdriau et brandit la menace d'un départ. « Jamais je n’avais reà§u un tel affront de la part d’élus. Gaël Perdriau, on l’a amené à Manchester et ramené, gratuit. Il ne m’a màªme pas dit merci. Le Chaudron ? Quand j’étais petit, j’allais chez mes grands-parents, des paysans qui faisaient les maquignons en vendant des cochons. Gaël Perdriau fait un peu pareil. Il va à la foire en clamant : ‘Si messieurs Caà¯azzo et Romeyer m’en offrent 250 M€…’ Lorsque nous avons racheté le centre de L’à‰trat à l’ancienne municipalité (en 2012), nous avons négocié avec des gens intelligents. Gaël Perdriau a promis que les domaines travaillaient sur l’expertise du stade et qu’ils nous donneraient le prix avant fin décembre. On est mi-mars et on n’a rien du tout, poursuit-il toujours aussi excédé. Un bail emphytéotique ? Non ! On veut acheter notre stade. Maintenant, tout dépendra de ce que veut mon interlocuteur. Plus on attend, moins les pràªts seront intéressants. Si on ne peut pas y arriver, il faudra chercher quelqu’un pour remplacer Romeyer. »

JP

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