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Ligue 1

ASSE – Exclu BUT : Christian Synaeghel : « Comme entraîneur, Herbin était au top »

L’ancien milieu des Verts Christian Synaeghel (69 ans) avait connu Robert Herbin comme joueur puis comme entraîneur. Confidences.

But : Christian, comment avez-vous appris le décès de Robert Herbin ?

Christian SYNAEGHEL : Je l’ai appris le soir màªme, je regardais BFM. C’est triste. Mais on s’y attendait un peu. On savait qu’il était mal. Jean-Michel Larqué m’avait envoyé un SMS une semaine plus tôt pour nous dire qu’ils avait de gros soucis cardiaques.

Quels souvenirs garderez-vous de lui ?

Il y en a beaucoup. Je l’ai connu comme joueur, puis comme entraà®neur. On a vécu tant de choses ensemble. Jusqu’ici, les « anciens », on a été plutôt épargnés. Il n’y avait que Dugalic qui était parti. Mais Robby était un peu plus vieux que nous. Ce qui m’attriste le plus, c’est qu’il n’aura pas droit à l’hommage qu’il mérite à cause de la situation sanitaire, comme Michel Hidalgo. Ce sont deux personnages pour qui j’ai toujours eu beaucoup de respect, deux des plus grands entraà®neurs du football franà§ais.

 

Vous vous souvenez de votre première rencontre avec Robert Herbin ?

Je me souviens des matches que j’ai joué avec lui. Je suis arrivé en 1969. Cela faisait un petit moment déjà qu’il était à Saint-Etienne. C’était un très bon joueur. On a dû jouer trois ou quatre matches ensemble. Ensuite, il a pris la relève d’Albert Batteux. Quand il est devenu coach, il a pris un peu de distance avec les joueurs qu’il avait côtoyés. Il a mis une barrière.

« Avant nous, il y avait eu de très bonnes équipes avec de grands joueurs : Mekhloufi, Keita, Bereta, Carnus, Bosquier, Mitoraj. Herbin a pris le bon wagon en intégrant une bonne génération de jeunes joueurs et il nous a fait travailler comme il fallait. »

Quel type de coach était-il ?

Comme entraà®neur, il était au top à l’époque. On s’entraà®nait beaucoup. Physiquement, on travaillait dur. Tous les mercredis, il y avait une séance très intense. On était en avance sur les autres.

C’est sur ses bases qu’il a construit l’équipe de 76 ?

Oui. Mais avant nous, il y avait eu de très bonnes équipes avec de grands joueurs : Mekhloufi, Keita, Bereta, Carnus, Bosquier, Mitoraj. Herbin a pris le bon wagon en intégrant une bonne génération de jeunes joueurs et il nous a fait travailler comme il fallait.

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