Que pensez-vous du début de saison de Loà¯s Diony ?
Diony symbolise un peu les difficultés de l'ASSE : il ne marque pas, il est au fond du trou. Mais ce n'est pas sa faute si l'équipe en est là aujourd'hui. Je ne l'accable pas.
Comme vous l'avez dit, il n'a toujours pas marqué depuis son arrivée”¦
Oui. Mais pour marquer des buts, il faut des occasions. Et il n'en a pas beaucoup. Il est tributaire des autres, du jeu. Et les autres ne sont pas mieux que lui. On se focalise sur lui parce qu'on l'a payé cher. Mais il n'est pas dans le màªme contexte ici qu'à Dijon. S'il a été si performant l'an dernier, c'est parce qu'il connaissait bien le club. Il s'entendait bien avec Tavares. Ils jouaient à deux devant. A l'ASSE, il est tout seul. Il a peu de ballons. C'est dur, dur, dur.
Vous avez connu pareille moment d'inefficacité durant votre carrière ?
Bien sûr. à‡a arrive à tout le monde, màªme aux meilleurs. Regardez Karim Benzema et Cristiano Ronaldo cette saison au Real Madrid, c'est compliqué pour eux.
Que conseillez-vous à Diony ?
De ne pas trop pràªter attention à ce qui se dit, aux critiques. Et de moins se mettre de pression. De faire les bons appels aussi. Il faut qu'il joue dans son registre. C'est un joueur de profondeur mais le plus souvent, il joue dos au but, en pivot. C'est à lui de la demander dans l'espace. Il faut qu'il trouve le bon tempo. C'est une histoire d'automatismes aussi, de complicité. Avec un joueur comme Rémy Cabella, j'espère qu'il aura plus de ballons et qu'il en mettra un au fond. Parfois, il suffit juste d'un déclic.
Laurent Hess, à Saint-à‰tienne