Gabriel Silva s’est livré à But ASSE, en kiosques ce mercredi, sur sa blessure, son retour et ses objectifs. Morceaux choisis.
But ASSE : Gabriel, comment avez-vous vécu le début de saison très difficile de l’équipe ?
Gabriel SILVA : C’était frustrant. J’étais avec le groupe mais je ne pouvais pas encore jouer. Quand vous traversez des périodes comme à§a, il n’y a qu’une chose à faire : travailler encore plus, pour inverser la tendance. C’est ce qu’on a réussi à faire. On est bien remontés au classement. C’est très bien. Et j’espère qu’on ne va pas s’arràªter là , qu’on va continuer d’enchaà®ner les bons résultats. On a une fin d’année importante. Il faudra confirmer ce qu’on a fait ces dernières semaines.
Quels objectifs vous àªtes-vous fixés cette saison ?
Pour moi, les objectifs sont toujours les màªmes. J’espère apporter le plus possible, aider l’équipe à faire la meilleure saison possible, àªtre performant à chaque fois que je serai sur le terrain.
Votre famille se plait à Saint-Etienne ?
Ma femme aime beaucoup. C’est calme, tranquille. Et les gens sont agréables. C’est une bonne ville à vivre, à taille humaine. J’ai cette chance de n’avoir connu que des villes agréables depuis que je suis en Europe. En Italie et en Espagne, on était bien aussi.
Vous avez passé pas mal de temps avec Kévin Monnet-Paquet pendant votre blessure. Cela vous a rapprochés ?
Bien sûr. Avec Kévin, on s’appréciait déjà . Et le fait de passer du temps ensemble, à travailler, à se soutenir… C’est devenu un ami. J’étais vraiment triste pour lui quand il s’est à nouveau blessé. C’est un gars super.
Pour votre retour à la compétition, vous avez marqué contre Oleksandria. A qui avez-vous pensé ?
Vous parlez de quel but ? (rires)
Du premier, celui que vous avez marqué dans le bon camp !
J’ai pensé à beaucoup de monde ! A tous ceux qui m’ont aidé pendant ma blessure, surtout à ma famille et au staff. Sur le moment, je me suis agenouillé quelques secondes parce que beaucoup de choses sont remontées à la surface. J’ai eu un court moment de méditation.
Et toute l’équipe est venue partager ce moment avec vous…
C’était un bon moment. Je ne suis pas pràªt d’oublier.
Ce match contre Oleksandria, vous l’avez joué dans son intégralité, en effectuant beaucoup de courses. Après la rencontre, le coach a dit qu’il avait été surpris. Vous àªtes-vous surpris vous-màªme ?
Pas vraiment. J’étais surtout rassuré par rapport à ma condition. Mais surpris, non. Parce que j’avais fait beaucoup d’efforts pour revenir. Au Brésil, je m’entraà®nais trois fois par jour. Honnàªtement, je m’étais vraiment bien préparé. Je savais que je pourrais tenir tout un match.
Vous vous estimez à 100 % ?
Pas encore. Mais je ne suis plus très loin. Je manque encore de rythme, d’automatismes. à‡a viendra en enchaà®nant. Mais à§a dépendra du coach : c’est lui qui choisit les joueurs.