Instructif.
« On montre vraiment un visage différent à l'extérieur. On est beaucoup moins conquérants qu'à la maison. Et puis, quand Loà¯c (ndlr : Perrin) n'est pas là , c'est compliqué. à‡a se voit. Ce n'est pas faire injure aux autres joueurs. Loà¯c sait rassurer, il calme, il replace. C'est le joueur-clé de notre défense. Quand on joue sans lui, à§a se ressent. Ce n'est plus tout à fait la màªme équipe. On ne dégage plus la màªme solidité. “Galette” a poussé un coup de gueule. C'est vrai que ce match à Nantes n'a pas été terrible. On avait pourtant bien débuté. Six défaites à l'extérieur, à§a commence à faire beaucoup. Le derby arrive. Il peut remettre les pendules à l'heure. Le match aller avait été la copie conforme de notre victoire à “Geoffroy” l'an dernier, mais dans l'autre sens. Les Lyonnais nous avaient marché dessus. On a une revanche à prendre.
« On sait rebondir »
Je ne suis pas particulièrement inquiet. Quand on est en difficulté, on sait rebondir. C'est notre force. Le groupe est solidaire. Il ne renonce jamais. Nos qualités, on les a montrées en Coupe d'Europe. Il faudra aborder ce derby comme celui de l'an dernier et comme nos matches de Ligue Europa. Je voudrais aussi m'exprimer par rapport à ce qui s'est passé à Raon avec Stéphane Ruffier. Les gens lui sont tombés dessus un peu trop facilement, sans attendre sa version à lui. Mais du chambrage, il y en a toujours eu dans le foot. à‡a fait partie du jeu, à§a existe de tout temps. Il faut arràªter un peu de jouer les vierges effarouchées. Les insultes, à§a arrive. Aux Etats-Unis, ils appellent à§a le “trash talking” et Michael Jordan était un adepte, alors que c'est l'un des sportifs les plus forts de l'histoire. Parfois, c'est le public qui te chambre ou qui t'insulte, parfois c'est l'adversaire. Et il ne faut pas t'étonner si tu as la réponse qui tombe derrière. On regrette que le foot soit aseptisé, mais quand un mec l'ouvre, tout le monde lui tombe dessus, alors il ne faut pas s’étonner ».