ASSE – EXCLU : mise en garde de Galtier, doutes, avenir… Toutes les vérités de Corgnet

Il s'est confié à “But!”. Entretien.

Physiquement, où en àªtes-vous à présent ?

J'ai bien travaillé. J'ai été bien traité, à chaque fois. C'était souvent sur la màªme zone cicatricielle. Mais là , à§a va mieux.

Comment vit-on ce genre de périodes, quand on n'arrive plus à àªtre décisif ?

On prend son mal en patience, on fait le dos rond. On travaille. à‡a fait partie du foot. Il y a des périodes où chaque fois que l'on tire, à§a rentre, sans qu'on sache trop pourquoi. Et d'autres où à§a ne veut pas.

Aviez-vous perdu confiance ?

Non. Mais dans des moments comme à§a, on peut commencer à douter. Je me disais : “Mais p”¦, à§a ne veut pas rentrer !”. Mais bon, je savais qu'en persévérant, à§a finirait bien par rentrer. Je me disais : “à‡a va revenir”. Je me suis accroché.

Qu'avez-vous pensé des critiques de Christophe Galtier après Caen ?

C'est sa faà§on de remobiliser tout le monde. Il est dans son rôle de coach. Il ne veut pas qu'on s'enflamme, qu'on se croit arrivés. Avant cette période de tràªve, il a haussé le ton parce qu'on ne pouvait pas se satisfaire de ce qu'on a fait. Là , on a fait une grosse semaine de travail. Il y a eu de bonnes séances. On a fait ce qu'on ne peut pas faire en jouant tous les trois jours.

Une série de gros matches vous attend. Comment l'abordez-vous ?

Avec l'envie de se relancer. Il le faudra pour ne pas trop gamberger. On s'est donné un petit matelas. J'espère qu'on a fini de l'utiliser, qu'on va vite en finir avec cette période un peu délicate. On est concentrés sur Ajaccio, un adversaire qu'il ne faut pas prendre à la légère. Après, c'est vrai qu'il y aura le Dnipro, Paris, le derby, Reims et Marseille. Ce seront des matches plaisants, des matches très importants, avec plusieurs adversaires directs, màªme si tous sont importants.

Le déplacement en Ukraine s'annonce déjà décisif”¦

Oui. On a vraiment l'intention de faire un beau parcours européen cette année et cela passe déjà par une victoire. On a vu l'an dernier que sans victoire, c'était impossible de passer la phase de poules. Il faudra gagner un match, le plus vite possible. J'espère que ce sera en Ukraine et que à§a nous servira de déclic. Contre Rosenborg et à Rome, on n'était pas loin. Il faut continuer.

Laurent HESS, notre correspondant à Saint-à‰tienne