Recruté au mercato estival par l'ASSE, le latéral droit Kévin Malcuit se plaà®t bien chez les Verts, qu'il aimerait beaucoup voir terminer la saison à la quatrième place de Ligue 1.
Quelles sont vos passions en dehors du foot ?
Le basket. J'adore la NBA. Mon équipe, ce sont les Chicago Bulls.
Vous regardez les matches ?
Oui, mais les rediffusions. Je ne dormirais pas beaucoup la nuit sinon !
Quels sont vos meilleurs potes à l'ASSE ?
Tout le monde !
C'est votre agent, David Wantier, qui vous avait informé des contacts ?
Au début, quand j'ai vu les rumeurs sur Internet : “Malcuit intéresse Saint-Etienne”, je ne savais pas trop si c'était vrai. Je n'ai pas trop calculé mais j'ai fini par demander à mon agent et il m'a confirmé que c'était vrai. Après, quand à§a s'est précisé, j'ai eu du mal à dire non !
Il a fallu que vous passiez par Vannes, Fréjus et Niort pour retrouver l'élite”¦
Oui. à‡a n'a pas été facile. J'avais signé un contrat pro de trois ans à Monaco mais dans la foulée, le club avait changé de président, de coach. Claudio Ranieri ne me voulait pas. Il ne me connaissait pas, il ne m'avait pas vu jouer, mais il voulait faire le ménage. A l'époque, j'étais attaquant. Je jouais en pointe ou comme ailier. J'ai été pràªté à Vannes, à Fréjus, en National. C'est là que j'ai commencé à jouer latéral. Et à Niort, j'ai fait une belle saison l'an dernier. J'avais la totale confiance du coach, Régis Brouard. J'ai pu jouer libéré, je me suis lâché. Ce parcours, j'en suis fier. C'était compliqué mais je n'ai rien lâché. à‡a m'a permis de me forger un mental.
Le Maroc fait partie de vos objectifs ?
Oui. Mais pour l'instant, je préfère me concentrer sur l'ASSE, sur notre fin de saison. Hervé Renard me veut dans son équipe. à‡a fait plaisir, bien sûr. C'est un honneur. Mais pour l'instant, je suis concentré sur Saint-Etienne. On verra après.
Vous n'avez pas joué en Ligue Europa cette saison”¦
J'ai juste fait des bancs. J'aurais aimé participer, évidemment. J'espère que ce sera pour la saison prochaine.
Comment avez-vous vécu l'élimination à Bâle ?
J'étais comme un fou chez moi. En deux minutes, on est passés de la qualification à l'élimination. C'était terrible. Une horreur !
L'équipe a mis du temps à digérer”¦
Oui. C'était dur à encaisser. Il fallait se ressaisir rapidement. Ce n'était pas évident.
Le podium vous semble encore jouable ?
Mathématiquement, il l'est. C'est serré. Mais si on veut avoir une chance, il ne faut quasiment plus perdre de points.
Quatrième, vous signez ?
Oui, quand màªme. Quatrième, c'est l'assurance d'àªtre européens et c'est notre objectif. On signe tous, non ?
Laurent HESS, à Saint-à‰tienne