ASSE – Exclu : Patrick Revelli en veut encore à Roland Romeyer, dix ans après son départ

Auteur de 84 buts avec l'AS Saint-Etienne, et figure éternelle de la grande équipe des années 70, Patrick Revelli (67 ans) vit toujours dans la région stéphanoise. Et il demeure bien évidemment un supporter attentif des Verts, màªme si certaines inimitiés l'empàªchent désormais d'aller voir les matches à Geoffroy-Guichard.

Il s’en explique dans les colonnes de But! Sainté, votre hebdomadaire N°1 sur les Verts, chaque mercredi dans vos kiosques et sur notre boutique.

« Je ne vais quasiment plus au stade, explique Revelli. Et je pense que je n'irai plus tant que les présidents seront là . Je suis parti fâché en 2008. Ils m'ont gâché le plaisir d'aller au stade. Romeyer sait le rôle que j'ai joué en servant d'intermédiaire quand Caiazzo cherchait un associé pour reprendre les parts de Jean-Claude Perrin. Et derrière, j'estime avoir fait du bon boulot au club, comme coach de la réserve, avant d'àªtre commercial. Pourtant, on m'a remercié en me congédiant. Et je suis parti sans prendre un chèque, contrairement à certains comme Comolli ou Tong-Cuong. »

Revelli garde en revanche un très bon souvenir de son expérience à la Mairie de Saint-Etienne où il était en charge des sports, après son licenciement de l'ASSE.

« Je ne remercierais jamais assez Maurice Vincent de m'avoir fait entrer. J'étais pourtant plus au centre qu'à gauche. J'ai beaucoup apprécié mes années avec la Ville. On a fait des choses intéressantes : le tournoi Cécifoot pour les non voyants, le challenge Inter-quartiers. C'était une belle expérience. »

L'ancien attaquant de l'ASSE et de Sochaux passe aujourd'hui une retraite paisible dans le Forez. « Je suis un homme heureux. J'ai la chance d'àªtre très bien entouré. Je m'occupe de ma famille. Je joue au Golf et je prends du bon temps avec mon ami maraà®cher Jean-Pierre Grail, au Chambon-Feugerolles. Je l'aide aux récoltes et on casse la croûte. J'ai une petite-fille et quatre petits-fils, et les quatre jouent au foot, à L'Etrat, à Andrézieux et à Romans où est installée ma fille Ludivine. Je les accompagne, je vais les voir jouer. Ils sont passionnés. »

Laurent Hess

Laurent HESS