Espagne

ASSE – EXCLU Perquis : «Le Bétis, c'est le Saint-Etienne d'Espagne !»

Expatrié au Bétis de Séville depuis l’été 2012, Damien Perquis (30 ans) fait le point sur les deux saisons compliquées qu’il a vécu ainsi que sur les Verts dans le dernier « But ! Saint-Etienne ».

Par
But ! Football Club
26 juillet 2014 20h36

Extrait.

But ! Saint-Etienne : Damien, comment avez-vous vécu la saison cauchemardesque du club l'an passé ?

Damien Perquis : Difficilement ! J'ai été blessé pendant les trois quarts de la saison. J'ai passé plus de temps à l'infirmerie que sur le pré. Ce n'est pas facile à vivre de voir les copains subir. Aujourd'hui, la page est tournée et l'objectif est de remonter le club en Liga, là où le club est à sa vraie place. On veut faire comme Villareal il y a deux ans et La Corogne l'an passé. Mais ce sera compliqué. On s'attend à un championnat long et difficile.

A Séville, vous avez découvert une rivalité forte entre le FC et le Real Bétis. C'est plus fort qu'un A.S.S.E – OL ?

à‡a n'a rien à voir ! Ici, c'est encore plus intense parce que la ville est partagée entre les deux équipes. Il y a de la haine entre les supporters les plus virulents des deux clubs mais, d'une manière générale, à§a reste du chambrage bon enfant. Il n'y a rien de méchant ! A Séville, les gens s'identifient à leur club. C'est fusionnel ! Au jour le jour, on le ressent à chaque fois qu'on sort. Après, je n'ai jamais eu à faire face à de l'animosité. Aucun supporter du Sévilla ne m'a mal parlé dans la rue. Les supporters du FC se déclarent publiquement content que le Bétis descende mais, au fond d'eux, ils sont malheureux de ne pas avoir de derby cette saison.

Si on voulait vulgariser, on pourrait dire que le Bétis c'est le club populaire comme l'est l'A.S.S.E et que le FC Séville, le club bourgeois”¦

Il y a un peu de à§a. En tout cas, c'est l'identité qui se dégage des deux clubs. Mais je n'irais pas jusqu'à dire que les gens riches vont voir Sévilla et que les classes moyennes sont toutes fans du Bétis, je n'ai pas fait d'étude sociologique ! En tout cas, au niveau de la popularité, au Bétis, j'évolue dans le Saint-Etienne d'Espagne. Un club comme à§a n'a rien à faire en Ligue 2. à‡a me rappelle ce que les Verts ont connu il y a une dizaine d'années. Qu'on remonte vite et qu'on remette le club à sa place.

Recueilli par Alexandre CORBOZ

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans But ! Saint-Etienne, actuellement en kiosques.