Seulement deux recrues depuis le début du marché : l’ASSE tourne au ralenti màªme si elle a fait le gros de ses emplettes durant l’hiver. Il n’empàªche que les contraintes budgétaires obligent les dirigeants stéphanois à ne se positionner que sur des joueurs libres ou dont l’indemnité est moindre. Une limite imposée par le fait qu’il n’y a plus de valeur marchande élevée au sein de l’effectif de Christophe Galtier. Et que sans rentrées, impossible d’investir.
‘Le président Caiazzo aime beaucoup ce que fait l’Udinese’
‘Saint-Etienne fait partie des clubs qui ont mis en place un modèle économique, nous a expliqué Yvan Le Mée dans le But! spécial Transferts qui paraà®tra samedi. Leur démarche qui consistait à prendre des jeunes pour les revendre plus cher trois ans après était intéressante. J'ai eu le président Caiazzo plusieurs fois et il aime beaucoup ce que fait Udinese. Ils ont voulu aller dans cette voie : quatre-cinq jeunes à fort potentiel entouré de six-sept éléments expérimentés. Leur problème, c'est qu'ils n'ont plus personne à qui vendre leurs très bons joueurs. Le dernier, à§a a été Gradel à Bournemouth. De faà§on plus générale, en France, c'est la politique du samedi : tu gagnes, c'est bien, tu perds, c'est fini. Alors qu'un club de football se doit d'avancer quel que soit le résultat. Il faut avoir une programmation sur plusieurs années. Chez nous, c'est sur trois semaines”¦’
Recueilli par R.N
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