ASSE : exploit, Zlatan, arbitrage… Caïazzo est chaud pour le choc

Dans 24 heures, l’ASSE renouera avec ses grandes heures européennes. Le grand Manchester United est en effet attendu à Geoffroy-Guichard. Interrogé par l’AFP, Bernard Caà¯azzo en salive d’avance et veut croire en la capacité de ses joueurs à renverser la vapeur. Le président du conseil de surveillance des Verts n’en oublie pas pour autant les objectifs fixés en Ligue 1.

Le match aller : ‘Un peu comme si Zlatan avait arbitré’

‘Le résultat du match aller est très lourd parce que l’ASSE n’a pas concrétisé ses nombreuses occasions et que nous avons eu un drôle d’arbitrage, un peu comme si Zlatan Ibrahimovic avait arbitré. Le retour représente le plus grand événement à vivre à Geoffroy-Guichard depuis les années 1980. Manchester United est le plus gros budget dans le monde devant le Real Madrid et Barcelone et peut-àªtre actuellement une des quatre ou cinq meilleures équipes du monde, invaincue depuis près de vingt matches. José Mourinho veut gagner l’Europa League et il aligne sa meilleure équipe.’

La défaite à Montpellier : ‘Notre objectif n’a pas changé’

Nous savions que le match à Montpellier (défaite 2-1) serait difficile au niveau physique entre les deux matches contre Manchester mais nous n’imaginions pas un arbitrage aussi défavorable. Màªme Pascal Garibian, patron de l’arbitrage franà§ais a reconnu que l’arbitre, Franà§ois Letexier, n’aurait pas dû infliger un second avertissement à Jorginho, source d’exclusion. Ce n’est pas d’avoir perdu à Montpellier qui m’ennuie le plus mais d’avoir joué quarante minutes à dix contre onze ce qui ajoute de la fatigue. Notre objectif de terminer européens n’a pas changé. L’OL, l’ASSE, l’OM, Bordeaux sont à la lutte pour la quatrième place. Nous devons tout faire pour aller la chercher, rejouer l’Europa League pour la cinquième fois de suite. Pour cela, il faudra une série contre Caen, Bastia, Metz, Dijon d’ici fin mars.

La revanche de mercredi : ‘L’exploit n’est pas impossible’

‘Par rapport à l’aller durant lequel nos joueurs, trop contractés, ont pàªché dans la finition, les Verts n’ont rien a perdre. Ils doivent se lâcher pour gagner sans penser à autre chose, avec le màªme état d’esprit que dans les années 1970 après la défaite 4-1 à Split car le football peut offrir d’incroyables surprises. En mettant de la folie, l’exploit n’est pas impossible. En jouant le mercredi et non le jeudi, les garà§ons pourront récupérer pour affronter, dimanche, Caen qui aura joué mardi un match en retard. Et puis battre Manchester United est le meilleur remède pour s’imposer contre Caen.’

Sylvain Opair

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