par La rédaction

ASSE - INFOGRAPHIE L'équipe la plus chère de l'histoire des Verts

L’ASSE sait-elle recruter intelligemment ? Pour le savoir, nous avons dressé l’équipe-type des plus gros investissements consentis par le club durant toute son histoire.

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Stéphane Ruffier (AS Monaco, acheté 3 M€ à l’été 2011)

Profitant de la descente en Ligue 2 de l’AS Monaco, les Verts ont fait main-basse sur le portier international (1 sélection) pour 3 M€ assortis de divers bonus. Un très bon coup puisque le Bayonnais a confirmé très rapidement.

Nivaldo (CF Belenense, acheté 3 M€ à l’été 2007)

Recrue furtive de l’ASSE, le Brésilien n’a jamais vraiment justifié l’investissement (14 apparitions avec le club). En revanche, il aura permis au club de gonfler artificiellement le transfert de Pascal Feindouno à son départ pour Al Sadd (Qatar). Pas de pertes.

Guirane Ndaw (FC Nantes, acheté 4 M€ à l’été 2009)

Relégué en Ligue 2 avec le FC Nantes, le Sénégalais fait d’abord l’objet d’un prêt payant d’un an (1 M€) avec une option d’achat automatique (3 M€) au bout de la saison en cas de maintien. Rapidement, l’ASSE se rend compte que Ndaw n’est pas au niveau mais, piégé par les accords signés, le club est contraint de lui signer un contrat de trois ans. Trois prêts (Saragosse, Birmingham, Ipswich) suivront pour un départ libre à la fin du contrat l’été dernier.

Sylvain Monsoreau (AS Monaco, acheté 4 M€ à l’été 2008)

Payé le prix fort l’été suivant la première qualification européenne des Verts, « Sly » ne réussira qu’une seule de ses quatre saisons ligériennes. D’abord freiné par les blessures deux ans durant, le natif de Saint-Cyr-l’Ecole connait une dernière saison difficile dans le loft… Avec à la clé un procès au Prud’hommes avec l’ASSE.

Blaise Matuidi (ESTAC, acheté 5 M€ à l’été 2007)

Arrivé en provenance de Troyes suite à la relégation du club aubois, Matuidi a rapidement justifié l’investissement. En quatre années passées dans le Forez, « Elastic-man » a pratiquement toujours été titulaire… Jusqu’à son départ au PSG où il a permis une plus-value (+2,5 M€) au club et où il a encore changé de dimension.

Gelson Fernandes (Manchester City, acheté 3,5 M€ à l’été 2009)

Pas vraiment mauvais, ni vraiment bon quand il était aligné, l’international suisse a surtout payé le fait d’avoir été acheté cher (3,5 M€) et de disposer d’un salaire confortable (120 000€ brut par mois). En un peu plus de trois ans, Gelson a beaucoup voyagé (Chievo Verone, Leicester, Udinese) jusqu’à être libéré de son contrat pour signer au Sporting. Dire que Damien Comolli avait convaincu les dirigeants de le recruter et de laisser partir Machado, prétextant que ses statistiques indiquaient une explosion à venir…

Dimitri Payet (FC Nantes, acheté 4 M€ à l’été 2007)

Révélation de la saison 2006-2007 avec les Canaris, le Réunionnais signe à l’ASSE suite à la descente de son club. Comme Matuidi, le pari est réussi même s’il faudra trois ans à Payet pour prendre la mesure de l’environnement stéphanois avant d’éclore vraiment sur l’exercice 2010-11. Une jolie plus-value malgré tout pour le club (+5 M€).

Araujo Ilan (Sochaux, acheté 6 M€ à l’été 2006)

Auteur de deux belles saisons à Sochaux, le Brésilien débarque à l’ASSE à l’été 2006 pour 6 M€. Un montant élevé qui s’explique par le fait que le club doubiste devait céder 50% de l’indemnité de transfert à l’Atletico Paranaense, le club précédent d’Ilan. Si son bilan dans le Forez demeure honorable malgré son agaçante nonchalance, la fin de l’histoire est surprenante. En effet, l’une des premières décisions fortes de Galtier est de résilier le contrat du natif de Curitiba pour faire la place à Emmanuel Rivière. Moins-value : 6 M€.

Franck Tabanou (Toulouse, acheté 5 M€ à l’été 2013)

Christophe Galtier en avait fait son premier choix l’été dernier au moment du remplaçant de Pierre-Emerick Aubameyang par un spécialiste du couloir gauche. Le club a fait l’effort mais il a obtenu la signature du Toulousain contre un chèque de 5 M€. Le plus gros transfert du club depuis l’été 2009.

Gonzalo Bergessio (San Lorenzo, acheté 7,2 M€ à l’été 2009)

L’un des symboles du recrutement Comolli. L’Argentin a été payé très cher (7,2 M€) avec un salaire plus que confortable (180 000€ brut par mois) pour un rendement décevant. Après de bons débuts, Bergessio a perdu la confiance. Victime du système de jeu stéphanois, « Gonza » a parfaitement rebondi en Italie, à Catane qui l’a acheté 1,9 M€. Sacrée moins-value…

Boubacar Sanogo (Werder Brême, acheté 5 M€ à l’été 2009)

Le plus gros fiasco de l’histoire du club. Acheté très cher (5 M€) pour remplacer Bafétimbi Gomis, l’Ivoirien ne se sera jamais imposé dans le Forez. Blessures, mise à l’écart, licenciement… Non seulement Sanogo n’aura pas permis un retour sur investissement à l’ASSE mais il peut encore coûter plus cher si les Prud’hommes lui donnaient raison. Aujourd’hui à Cottbus (D2 allemande), Sanogo réclame 7 M€.

Bilan : Sur ses gros transferts et en considérant (empiriquement) que les joueurs encore au club avaient la même valeur qu’à leur arrivée, l’ASSE a eu davantage tendance à perdre de l’argent qu’à en gagner (balance actuelle : -20,3 M€). Moralité : les Verts ont raison de chercher la bonne affaire plutôt qu’à investir massivement sur le marché.

Alexandre CORBOZ

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Pour résumer

L’ASSE sait-elle recruter intelligemment ? Pour le savoir, nous avons dressé l’équipe-type des plus gros investissements consentis par le club.

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