Ligue 1
ASSE : la menace Hatem Ben Arfa
Samedi soir, il sera le danger numéro 1 pour l’ASSE : Hatem Ben Arfa, qui avait martyrisé la défense stéphanoise au match aller et aura à cÅ“ur de régaler une dernière fois le public de l’Allianz Riviera.
Samedi soir, il sera le danger numéro 1 pour l’ASSE : Hatem Ben Arfa, qui avait martyrisé la défense stéphanoise au match aller et aura à cÅ“ur de régaler une dernière fois le public de l'Allianz Riviera.
32 matches de championnat, 17 buts et 5 passes décisives. Qui, en début de saison, aurait parié qu'à l'aube de l'avant-dernière journée de championnat, Hatem Ben Arfa afficherait de telles statistiques et surtout aurait ainsi survolé le championnat pendant neuf mois ? L'éternel espoir du football franà§ais, formé à l'INF Clairefontaine, éclabousse de son talent une Ligue 1 qui paraà®t trop petite pour lui. Le pari entreprit par Nice de faire signer un joueur qui a trop souvent déà§u et qui n'avait pas joué pendant pratiquement un an après son départ de Hull pouvait paraà®tre osé. Mais force est de constater que les dirigeants des Aiglons ont remporter le gros lot. Grâce à cette résurrection, c'est tout le collectif du Gym qui évolue à un niveau supérieur. Les joueurs de Claude Puel représentent la quatrième attaque de Ligue 1 (53 buts) et joueront samedi face aux Verts un match décisif dans la course à l'Europe.
Les Verts n'avaient pas su l'arràªter à l'aller
Les hommes de Christophe Galtier doivent encore avoir en tàªte le match aller, qui avait vu le gamin de Clamart réaliser un véritable récital sur la pelouse de Geoffroy-Guichard. Auteur d'un doublé et à l'origine des deux autres buts de son équipe (victoire 4-1), l'ancien Lyonnais et Marseillais avait brillé. Positionné à la pointe de l'attaque, il avait démarré son chef d'Å“uvre par un décalage pour Pereira qui avait permis à Koziello d'ouvrir le score. Après l'égalisation de Loà¯c Perrin, Ben Arfa avait ensuite tué le match juste avant la mi-temps grâce à deux coups d'éclat retentissants (39e et 45e) : le premier sur un enchaà®nement contrôle-frappe millimétrée du gauche imparable pour Ruffier et le second, encore plus spectaculaire, avec un slalom côté droit suivi d'une frappe du droit dans le petit filet opposé. Du grand art. Le genre d'actions qui pourraient permettre au statège nià§ois d'accrocher le dernier wagon pour l'Euro s'il les réédite face aux Verts.
Laurent Hess, à Saint-à‰tienne