ASSE : la sanction de Galtier est-elle juste ?

Hier soir, en Commission de discipline, Christophe Galtier a écopé six matches de suspension dont trois avec sursis pour son exclusion lors de la première journée de Ligue 1 à Toulouse. Une sanction qui peut paraitre sévère mais qui n'est pas la pire à laquelle il s'exposait.

Les faits :

Le dimanche 9 août, Christophe Galtier a dégoupillé, sortant de son banc pour s'en prendre à Aleksandar Pesic après que le Serbe a balancé un tacle assassin à Loà¯c Perrin. Avant màªme de sortir du terrain après son exclusion logique, le coach stéphanois s'était excusé.

Il a fait de màªme en conférence de presse : « J'ai eu peur, point à la ligne. Après, il y a le geste défensif, il y a où je suis placé, en décalage, sous une pente assez importante, il y a la vitesse de l'action”¦ Je vois la faute. C'est la peur qui m'a fait réagir ainsi mais je ne dois pas réagir. Je suis allé m'excuser auprès du corps arbitral. Je lui ai dit que mon exclusion était fort logique. En tant qu'entraà®neur et éducateur, on se doit d'àªtre exemplaire. »

Les différentes sanctions auxquelles il s'exposait :

La Commission de Discipline s'en réfère l'Annexe 2 des règlements généraux de la FFF. Pour des « propos (ou gestes) excessifs ou déplacés », le barème est de « deux matchs de suspensions ferme » (point de règlement 2.3.A) dans le meilleur des cas. Mais on peut aussi considérer que son geste de vouloir frapper Pesic comme « menace ou intimidation verbale ou physique ». Dans ce cas, il pouvait écoper de « 12 matches de suspension ferme » (point de règlement 2.7.II.A).

Verdict :

La LFP a donc rendu un jugement « de Salomon », ferme mais pondéré, dans la fourchette intermédiaire mais rattrapé par la bonne conduite du coach des Verts. On s'autorise donc à penser que, dans le dossier, l'arbitre de la rencontre Monsieur Bartolomeu Varela n'a pas cherché à enfoncer l'entraà®neur stéphanois.

A.C