Ligue 1
ASSE – L'analyse de Laurent Hess : « Cette fois, la messe est dite »
Tenus en échec par Bordeaux (2-2) au terme d’un match pourri par l’arbitrage de M.
Tenus en échec par Bordeaux (2-2) au terme d'un match pourri par l'arbitrage de M. Schneider, les Verts ont grillé leur dernier joker pour l'Europe. Et le match contre Paris, dimanche, risque fort d'àªtre celui des adieux au Chaudron de Christophe Galtier.
« L'Europe, c'est fini » : Christophe Galtier n'a pas fait dans la demi-mesure après le match nul concédé par l'ASSE face à Bordeaux. Màªme si mathématiquement, on peut encore croire au miracle, à l'instar de Loà¯c Perrin, le coach des Verts sait que les carottes sont cuites. C'est bien une saison sans Europe qui se profile à l'horizon, et un vaste chantier également. Car depuis vendredi soir, difficile de ne pas penser que Galtier va s'en aller. Après avoir vertement critiqué l'arbitrage de M. Schneider, le Marseillais a clairement dit qu'il ne lui restait plus beaucoup de matches à vivre sur le banc stéphanois, et il a conclu son point presse d'après match en laà§ant un « Qu'ils viennent nombreux » aux supporters, en évoquant le dernier match de la saison dans le Chaudron, dimanche contre Paris. Màªme si rien n'est encore officiel, tout laisse donc à penser que cet ASSE-PSG sera le match des adieux pour « Galette », avec sans doute le bel hommage qu'il mérite.
Dans un silence de cathédrale
L'ambiance du stade Geoffroy-Guichard devrait àªtre toute autre que celle des deux derniers matches. Après le huis clos contre Rennes, le Chaudron était en grève contre Bordeaux, les deux kops en tout cas, afin de manifester contre la décision de la Ligue d'avoir fait jouer la rencontre un 5 mai, date anniversaire du drame de Furiani. Du coup, le Chaudron a sonné creux pour ce match de la dernière chance pour l'Europe. Pour une fois, il y avait pourtant de quoi s'emballer, la rencontre ayant donné lieu à un match plutôt plaisant. Baste la qualité technique, il y a eu de l'engagement, et de belles phases de jeu, comme celle qui a permis à Beric d'égaliser, sur une déviation lumineuse d'Hamouma. Menée une première fois au score suite à un penalty litigieux accordé aux Bordelais pour une main involontaire du jeune Maà¯ga, puis une deuxième suite à un coup franc sévère contre Perrin, l'ASSE a réussi à égaliser à deux reprises, et ce bien que M. Schneider n'ait pas sifflé le penalty qui s'imposait pour une faute girondine sur Monnet-Paquet. Sans un bon Carrasso, les Verts, qui ont poussé jusqu'au bout, auraient pu obtenir cette victoire qu'ils méritaient certainement et qui les aurait relancés dans la course à l'Europe. Il s'agit maintenant, pour eux, de terminer dignement, lors des trois derniers matches, et de préparer la saison prochaine. Avant d'aller à Monaco et à Nancy, tous les regards sont tournés vers la venue du PSG. Et les oreilles sont tendues vers ce que va peut-àªtre annoncé Galtier, d'ici là .