Un résultat qui n'arrange pas leurs affaires. Mais pour gagner, il faut marquer des buts. Ce que l'ASSE ne sait plus faire depuis quelques semaines.
L'ASSE avait réalisé un bon mois de janvier. Elle était restée invaincue en championnat, avait refait son retard dans la course à l'Europe et s'était appropriée la 5e place. Elle avait ensuite battu Lyon, puis Lorient, elle jouait mieux, marquait plus de buts dans un 4-2-3-1 qui donnait satisfaction. Mais l'embellie n'a pas duré. A Bastia, samedi, les Verts ont confirmé qu'ils étaient à nouveau dans le dur. Manchester est passé par là , et il y a aussi eu des défaites à Montpellier et contre Caen.
Le déplacement chez le 19e de L1 était une bonne occasion pour les hommes de Galtier de récupérer les points perdus une semaine plus tôt contre Caen. En Corse, l'équipe a pris le match par le bon bout. Elle a dominé les débats, face à des Bastiais qui n'avaient guère que leur courage à faire valoir, à part quelques fulgurances de Saint-Maximin. Mais pour gagner, il faut marquer des buts. Et à§a, les Verts ne savent plus faire, eux qui n'ont fait trembler les filets qu'une seule fois lors de leurs cinq derniers matches.
Un seul àªtre leur manque”¦
A Furiani, l'ASSE a pourtant évolué pendant une vingtaine de minutes en supériorité numérique, après l'expulsion de Saint-Ruf, et avant celle de Lemoine. Mais non, rien n'y a fait. Comme Veretout et Saivet en première mi-temps, Corgnet n'a pas cadré sa tàªte, seul aux six mètres, sur l'unique occasion verte de la deuxième mi-temps. Solide défensivement, l'ASSE s'est montrée terriblement impuissante offensivement. Comme contre Caen, Galtier a dit après la rencontre que son équipe aurait pu jouer des heures sans marquer. Un terrible aveu. La 1000e victoire stéphanoise en L1 attendra.
Pour l'heure, les Verts ressemblent à ce qu'ils étaient avant la tràªve : une équipe moyenne de L1, au jeu aussi improductif qu'ennuyant. A Bastia, Monnet-Paquet est apparu bien seul aux avant-postes, où Beric a été transparent. Jorginho un peu tendre, Saivet peu influent, les Verts attendent avec impatience le retour de Romain Hamouma, leur homme providentiel du début d'année. Ce devrait àªtre pour dimanche, contre Metz. Pour enfin repartir de l'avant ?
Laurent HESS