Après la déculottée en Coupe de la Ligue au PSG (1-6), l’ASSE recevait le FC Nantes dimanche dans un Chaudron à huis clos. L’occasion pour les Verts de revenir à un point des Canaris en cas de victoire. Mais sept points séparent aujourd’hui les deux équipes, le FCN n’ayant guère eu à s’employer pour ramener son premier succès du Chaudron depuis 20 ans. Deux buts des recrues estivales Medhi Abeid et Ludovic Blas ont permis aux Nantais, emmenés par les incisifs Imran Louza et Moses Simon, de concrétiser leur supériorité technique et de réaliser une belle opération au classement.
Le huis clos a au moins permis d’éviter les sifflets !
Les Verts, eux, n’ont été menaà§ants que sur un tir d’Arnaud Nordin repoussé par Alban Lafont, à la 8e minute. Leur seul tir cadré de la partie. En attaque, Ryad Boudebouz, sorti à la mi-temps, a été aussi improductif que Wahbi Khazri et Franck Honorat. Entrés en jeu, les jeunes Abi, Rivera et Edmilson n’ont pas pu changer l’issue de la partie. Si les Verts sont à la peine offensivement, ils le sont aussi défensivement. Outre les six buts encaissés à Paris, ils viennent d’encaisser 12 buts lors de leurs quatre derniers matches de L1.
L’ambiance se dégrade, Puel n’y arrive plus
4e à la mi-novembre, la formation de Claude Puel pointe aujourd’hui à la 15e place. « Il va falloir resserrer les rangs », a glissé le Castrais dimanche. « C’est compliqué de se révolter quand on centre derrière le but ! », a quant à lui fait remarquer Loà¯c Perrin. Vu le niveau affiché contre les Canaris, on se dit que le huis clos infligé par la LFP a évité aux Verts les sifflets du public… L’absence des spectateurs a aussi permis d’entendre ce que disaient les joueurs sur le terrain. Et certains mots doux laissent à penser que l’ambiance, côté stéphanois, commence à àªtre impactée. Par les mauvais résultats, mais aussi par un management qui ne ferait pas vraiment l’unanimité, paraà®t-il. La gestion du cas Robert Beric, très apprécié des tauliers du vestiaire et poussé vers la sortie, serait durement ressentie, notamment.
Alors qu’il avait débuté par une série d’invincibilité de neuf matches, Puel se retrouve dans le dur : en attendant le retour des blessés, notamment celui des hommes forts de la première partie de saison (Bouanga, Hamouma, Youssouf, Saliba), les mauvais résultats s’enchaà®nent et l’ancien monégasque semble vraiment à court de solutions.