Après une victoire contre Nà®mes (2-1) et une qualification pour les ¼ de finale de la Coupe de France à Monaco (1-0), on pensait que l’ASSE était partie pour une belle série, que tout allait s’arranger pour elle avec les retours de blessures de joueurs aussi importants que Denis Bouanga, William Saliba, Romain Hamouma et Yann M’Vila. Mais non.
A Metz, les Verts sont complètement passés à côté de leur match, au point de se retrouver menés 3-0, sans que Ruffier n’ait pu faire le moindre arràªt ou presque, avant un but d’Hamouma pour sauver l’honneur.
Pour ce déplacement en Lorraine, Claude Puel alignait pourtant une équipe très compétitive, pensait-on. Sur le papier, il n’y avait pas photo avec les promus, à priori. Sauf qu’aucun match ne se gagne sur le papier, et là , l’excuse des blessés ne tient plus. De Ruffier à Abi, transparent avant d’àªtre remplacé à la mi-temps par Hamouma, en passant par Bouanga, fâché avec ses pieds et parfois trop individualiste, il n’y a pas eu un Vert pour rattraper l’autre à Saint-Symphorien, où Saliba a vécu sa première défaite de l’année.
Dans le marasme, Trauco, fautif sur l’ouverture du score de Nguette et pas très clair non plus sur le but de Diallo, a failli, et le duo M’Vila-Cabaye, au milieu, n’a pas aidé l’équipe à jouer vite. Comme Khazri n’était pas dans un bon soir, le jeu stéphanois a été d’une grande pauvreté malgré une entame correcte. Bref, rien n’a fonctionné ni devant, ni derrière, ni au milieu, alors que Puel alignait pourtant ce qui pourrait ressembler à son équipe type de la deuxième partie de saison, à l’exception de Zaydou Youssouf.
Youssouf ne fera pas de mal
Dans une équipe en manque d’agressivité au milieu, l’entrée en jeu de l’ancien bordelais en fin de partie est la seule bonne nouvelle de ce match à Metz pour les Verts, qui devront livrer une toute autre prestation mercredi pour espérer battre Marseille, à Geoffroy-Guichard. Un rendez-vous qui était peut-àªtre déjà un peu dans leurs tàªtes à Saint-Symphorien…