Difficile de faire plus authentique. Et spontané. Dans le quart de seconde qui a suivi l'égalisation de Nolan Roux face à Anderlecht hier soir à Geoffroy-Guichard (1-1), Christophe Galtier a pénétré sur la pelouse comme un papa trop envieux de serrer fort son nouveau né. La séquence était belle, la sanction s'annonce lourde. Le coach des Verts en a conscience mais, pour un Marseillais de souche, le règlement passe souvent après les émotions.
« J'ai explosé de joie mais de rire aussi »
« J'ai été expulsé et je pense que je vais àªtre suspendu. C'est une réaction instinctive parce que j'étais convaincu qu'on allait égaliser. J'ai explosé de joie mais de rire aussi, a-t-il souri après la rencontre. Quand j'ai vu les occasions belges manquées et Monnet-Paquet faire un match énorme, je me suis dit ”˜si on n'encaisse pas ce deuxième but, il va y avoir un ballon pour nous'. Il est venu alors qu'il n'y avait plus de temps derrière. Le groupe est généreux solidaire, combatif à défaut d'àªtre beau dans le jeu. Il est là , il est présent. »
Présent ? Galtier ne devrait quant à lui pas l'àªtre lors de la prochaine double confrontation contre Qabala.
Julien Perez
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