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Ligue 1

ASSE : rouge d’Eysseric, coup de barre de Tannane… Galtier n’accable personne

Christophe Galtier a pris la défense des joueurs fautifs ou un ton en-dessous lors de la défaite de l’AS Saint-à‰tienne à Bâle en Ligue Europa.

Deux jours après la cruelle élimination de son équipe sur le terrain du FC Bâle (2-1) en Ligue Europa, l’entraà®neur de l’ASSE Christophe Galtier s’est présenté devant la presse ce samedi en début d’après-midi. L’occasion, en premier lieu, de remonter le moral de ses troupes.

Si on devait rejouer le match, je souhaiterais qu’on le rejoue comme on l’a fait, avec beaucoup de détermination. On a été éliminés à cause de cette fameuse règle du but à l’extérieur et sur des détails. On a fait de petites erreurs mais ce sont des détails importants. On prend des buts sur la fin en ce moment. C’est lié à la concentration et à la fatigue. En fin de match, il faut avoir une concentration extràªme. L’apprentissage est dur. Maintenant, l’objectif, c’est d’aller chercher une qualification en Coupe d’Europe. Je ne sens pas le groupe abattu. Il ne doit pas l’àªtre.’

‘Valentin est tombé dans le piège de la provocation’

Le technicien a par ailleurs refusé d’accabler Valentin Eysseric, exclu pour un mauvais geste sept minutes seulement après son entrée en jeu : ‘J’ai parlé avec lui. Il faut avoir beaucoup de maà®trise mais Valentin est tombé dans le piège de la provocation. Il faut qu’il passe à autre chose, qu’il avance, il a déjà connu des épisodes plus graves. Je ne laisserai personne lui mettre la responsabilité de l’élimination sur le dos.’

Enfin, Galtier a reconnu qu’Oussama Tannane, brillant lors de ses premières apparitions, connaissait une petite baisse de régime sur le plan physique : ‘C’est vrai qu’à Bâle, je l’ai senti émoussé et nerveux. Il a pris un carton jaune rapidement. Oussama a un jeu fait de percussion et de dynamisme. Je pense qu’en ce moment, il y a un petit peu de fatigue.’

L’ailier marocain, arrivé cet hiver au mercato, a démarré les six dernières rencontres de son équipe. Ceci explique peut-àªtre cela.

Laurent HESS, à l’à‰trat

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