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ASSE : les 5 lacunes que cache la qualification face au Red Star (2-1)

Devant Marc Lavoine, Raymond Domenech ou encore François Hollande, l’AS Saint-à‰tienne n’a pas offert beaucoup de spectacle face au Red Star mais a composté son billet pour les quarts de finale de la Coupe de France (1-2).

Non sans avoir souffert.

La charnière en difficulté

La défense est-elle devenue le point faible des Verts ? Déjà mise en difficulté face au RC Lens, la charnière a pris l'eau à plusieurs reprises devant son incapacité à tenir les rapides attaquants adverses. Le but de Bouazza illustre à merveille la carence stéphanoise du soir, à savoir de combler le vide dans le dos de la défense. Dans cette configuration, le danger a été omniprésent.

Un 4-4-2 avec des ailes coupées

Aligner un 4-4-2 avec des milieux excentrés était louable de la part de Christophe Galtier mais le problème est venu des ailiers. Si Yohan Mollo a été au niveau et s'est distingué avec une passe décisive, sur coup-franc, et un centre salvateur en fin de match, Romain Hamouma n'a pas eu les éclairs espérés. Certes, la qualité de la pelouse n’a pas aidé mais celle-ci fut la màªme pour les ailiers audoniens, pourtant bien plus tranchants et spontanés.

A 11 contre 10, l'ASSE… ne maà®trise pas

Après avoir été surpris par l'entame de leurs hôtes, les Verts avaient pensait-on remis les choses à l'endroit en ouvrant la marque et en calmant l'ardeur locale suite au carton rouge d'Ielsch (27e). C'est paradoxalement à partir de là que le bloc ligérien a encore reculé de plus belle, l'égalisation de Bouazza initiant une période de flottement surprenant. Après la pause, la domination numérique ne s'est pas tellement fait sentir.

Où était l'engagement propre aux matchs de coupe ?

Sur une pelouse aussi peu praticable, ce genre de matchs se joue sur les duels et les Stéphanois n'ont pas tous été au rendez-vous. Mevlüt Erding s'est par exemple fait tirer les oreilles plusieurs fois par son coach, Romain Hamouma manquant là aussi de mordant. Dans ce genre de match au couteau, l’absence d’un catalyseur comme Fabien Lemoine se ressent.

Récupération molle, appels et offensives prévisibles

Galtier a souvent exhorté ses joueurs à monter d'un cran sur le terrain, conscient qu'ils avaient du mal à s’approprier le ballon dans des zones confortables pour lancer les attaques. Le coach des Verts avait raison : la récupération du ballon a été inefficace, avec des appels trop longs à se dessiner, d'où des offensives téléphonées et prévisibles. L'axe a par ailleurs trop souvent été privilégié au détriment des côtés.

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