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ASSE : les 5 raisons qui expliquent les défaillances de la défense

Les Verts avaient la 2e meilleure défense de L1 l’an dernier mais depuis le début de la saison, ils sont bien moins solides.

Explications en cinq points.

Fragiles sur coups de pied arràªtés

En août, Ruffier avait encaissé quatre buts sur des coups francs directs. En septembre, cette fragilité sur coups de pied arràªtés a encore été avérée, avec deux buts encaissés sur des coups francs excentrés face à Rosenborg et à la Lazio.

Ruffier n'est plus autant décisif

Le gardien stéphanois, roi des clean sheets l'an dernier, traverse une mauvaise passe. Depuis le début de la saison, et malgré une prestation honorable à Caen, il n'a vraiment été décisif qu'à Montpellier. Sa responsabilité a été engagée sur plusieurs buts, notamment les deux coups francs directs encaissés à Toulouse. Sa sortie ratée à Rome, sur le deuxième but de la Lazio, a précipité la défaite stéphanoise au stade Olympique. Si impressionnant depuis son arrivée à l'A.S.S.E., n'était-il pas l'arbre qui cachait la foràªt ?

Tabanou manque, Théophile-Catherine aussi

On pouvait craindre que le couloir gauche des Verts souffre du départ de Tabanou. C'est le cas. Le successeur désigné de l'ancien Toulousain, Benoà®t Assou-Ekotto, a fait illusion avant d'àªtre rattrapé par son manque de rythme et de se blesser. Polomat a fait bonne impression lors de ses premiers matches mais il reste sur une prestation plus délicate à Rome. Et à droite, la blessure de Théophile-Catherine pénalise aussi l'équipe, Clerc et Maupay n'apportant pas la màªme solidité que l'ancien Rennais.

Bayal et Pogba en dedans

Dans l'axe aussi l'A.S.S.E. n'est pas souveraine, alors que sa charnière, à deux ou à trois, était l'un de ses points forts ces dernières saisons. Si Perrin, malgré quelques absences, notamment contre Nice, est globalement à son niveau, Bayal et Pogba, eux, vivent un début de saison difficile. Le Sénégalais, expulsé à Rome, a payé sa nervosité du moment et le Guinéen, qui s'est blessé contre Nice, ne dégage plus la màªme assurance que l'an dernier lui non plus.

Un manque d'impact au milieu

La fragilité défensive de l'ASSE n'est pas imputable qu'aux seuls arrières. Dans l'entrejeu, les Verts souffrent depuis le début de la saison. Lemoine n'a plus son rayonnement de l'an dernier et Clément n'a pas retrouvé la pleine mesure de ses capacités depuis sa grave blessure de 2013. Diomandé a été freiné par un pépin après avoir affiché certains progrès et Pajot réalise des débuts plutôt timides. Résultat : avec son manque d'impact, l'A.S.S.E. a du mal à avoir la possession du ballon et à poser son jeu dès qu'un adversaire a du répondant. Ce fut le cas contre Rosenborg, Nice et, à un degré moindre, la Lazio, les trois meilleures équipes qui ont croisé la route des Verts ces deux derniers mois. Avec un total de neuf buts encaissés en trois matches”¦

Par rapport à l'an dernier, c'est le jour et la nuit !

Les chiffres montrent bien que l'A.S.S.E. a perdu sa solidité de l'an dernier. Deuxième défense de L1 en 2014-15, elle tournait à une moyenne de 0,7 but encaissé par match. Une moyenne qui grimpe à 1,1 depuis le début du présent exercice. En Ligue Europa, l'A.S.S.E. avait encaissé 3 buts en 8 matches lors de la phase de groupe, soit une moyenne de 0,3 par rencontre. En encaissant 5 buts (2 face à Rosenborg et 3 à Rome) lors des deux premières journées, cette moyenne s'élève actuellement à 2,5 buts encaissés par match !

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