ASSE : les cinq enseignements du nul à Rennes (0-0)

Bilan de la rencontre.

Le gros coup de mou des Verts

Est-ce le fait d’enchaà®ner les matchs en ce début d’année, et notamment avec ce quart de finale de Coupe de la Ligue face au Paris Saint-Germain ? En tout cas, les hommes de Christophe Galtier ont semblé manquer singulièrement de jambes sur la pelouse rennaise. Globalement, les Stéphanois ont souffert, et ne s’en sortent pas mal avec un point.

Un manque de créativité offensive

Les absences de Renaud Cohade et Benjamin Corgnet ont eu une incidence immédiate sur le jeu stéphanois. L’absence du premier a empàªché Fabien Lemoine de jouer plus proche du but, là où il peut avoir une belle influence offensive. L’absence du second n’a pas offert de vraie solution de « neuf et demi » à Galtier. Aucun joueur n’étant capable de jouer entre les lignes, le jeu offensif stéphanois a été assez pauvre.

Erding, retour bien compliqué

Titulaire pour la première fois depuis fin septembre avec les Verts en Ligue 1, Mevlut Erding a souffert à la pointe de l’attaque. Payant le déchet offensif de ses partenaires, Erding n’a pas eu grand chose à se mettre sous la dent. Et comme décrocher pour aller chercher des ballons plus bas n’est pas vraiment sa qualité première, Erding s’est senti bien seul parfois.

Un trident défensif solide

Faute de pouvoir emballer la rencontre devant, l’AS Saint-Etienne s’est attachée, du coup, à rester solide derrière. La charnière Bayal-Perrin a fait le boulot avec application, malgré quelques tentatives rennaises. Quant à Stéphane Ruffier, il s’est interposé sur les rares tentatives bretonnes. Suffisant pour un 13e « clean-sheet » cette saison.

N’Guemo, entrée prudente

Entré en jeu à 73e minute du match, Landry N’Guemo a disputé vingt minutes sous ses nouvelles couleurs stéphanoises, après avoir signé son contrat vendredi. On a rapidement compris que l’ancien Bordelais ne prendrait que peu de risque, solution plutôt intelligente au vu de son manque d’automatismes. Il a néanmoins fait passer un frisson chez les Rennais avec une frappe contrée prenant à défaut Costil.